HOFFMAN Michel Lawrence, président de l’organisation des droits de l’homme Vivere basée à Lausanne, est arrivé à Nouakchott lundi 17 août pour assister au procès en appel de Biram Ould Dah, président de IRA Mauritanie et de son vice-président, Brahim Ould Bilal.

Monsieur Lawrence a été maintenu à l’aéroport de Nouakchott pour « défaut de visa. » Il a finalement été expulsé mercredi 19 août. Les avocats du collectif de défense des détenus d’Aleg ont réagi à cette expulsion. « Le visa peut être délivré à l’aéroport de Nouakchott et monsieur Lawrence était disposé à payer les 120 euros, coût de ce visa pour les étrangers », a déclaré Me Brahim Ould Ebetty.

Il a dénoncé cette décision d’expulsion « d’un militant des droits de l’homme venu observer le déroulement d’un procès. » Me Fatimata Mbaye à elle expliqué que Monsieur Lawrence s’est rendu au consulat de Mauritanie à Genève pour y obtenir un Visa.

Et à Genève, il lui a été demandé de se rendre à Nouakchott, « le système biométrique étant inopérationnel au consulat à Genève. » Me Mbaye a ajouté : « son expulsion est une grave violation des conventions sur les droits de l’Homme. Il ne lui a pas été signifié, ni notifié le motif de son renvoi.

C’est pourquoi, il a refusé d’embarquer dans un vol de la RAM qui devait repartir mardi à 17 heures. Il a fait l’objet d’un ping-pong entre la direction générale de la sureté, la police de l’aéroport et les services consulaires de l’ambassade des Etats Unis à Nouakchott. » HOFFMAN Michel Lawrence est franco-américain.

Il y a eu espoir de solution, a déclaré Me Mbaye. Mais, finalement, les autorités, « ont informé l’officier de sécurité de l’ambassade des Etats Unies à Nouakchott de la décision d’expulsion.»

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