AMI - Les travaux de l'atelier de clôture du projet régional sur les systèmes intégrés des cultures et de production de semences par la gestion de l'eau/irrigation en Afrique sub-saharienne ont démarré lundi matin à Nouakchott.

L'atelier est organisé par le centre national des recherches et du développement agricole en collaboration avec le centre international de l'Agriculture Biosaline dont le siège se trouve à Dubaï, aux Emirats Arabes Unies.

Il a pour objectif de permettre aux participants des pays membres du projet de discuter les résultats du travail de ce projet expérimental lancé en 2012 sur financement de la Banque Islamique du Développement (BID) pour l'introduction des systèmes d'irrigations dans la culture au niveau des zones sub-saharienne de l'Afrique en vue de rationaliser l'exploitation des eaux d'irrigation.

Dans son mot d'ouverture, la secrétaire générale du ministère de l'agriculture, Mme M'Aiziza Mint Kerbally, a indiqué que ce projet a pour objectif principal d'améliorer les performances des différents systèmes de production liées à la disponibilité de l'eau et à sa qualité, la durabilité des sols et des cultures, les pratiques de gestion de l'eau, les éléments nutritifs et les conditions socio-économiques de la région.

Elle a par la suite ajouté que les résultats obtenus du projet seront exposés pour améliorer la productivité agricole dans la sous-région, lutter contre l'insécurité alimentaire et renforcer la collaboration scientifique entre les pays membres.

La secrétaire générale a enfin remercié le Centre International de l'Agriculture Biosaline et la Banque Islamique de Développement pour les résultats obtenus. Auparavant le Dr.Chouaibou Ismail, directeur de recherche et d'innovation au niveau du Centre International de l'Agriculture Biosaline a passé en revue l'historique du projet et son rôle dans la sensibilisation des agriculteurs sur l'importance de suivre des systèmes d'irrigation pour rationaliser l'eau, citant les raisons qui ont conduit à l'organisation de cet atelier.

Il a par la suite précisé que 80 % des agriculteurs en Afrique et en Amérique Latine ont besoin de ce type des systèmes d'irrigation pour la gestion rationnelle des eaux et l'augmentation de la production dans les pays membres du projet; ce qui a conduit au lancement de ce projet en 2012 sur financement de la BID.

Il a ajouté que les partenaires du projet ont compris l'importance de l'irrigation et l'appui aux agriculteurs, indiquant dans ce sens que des journées de formation sur les méthodes de rationalisation des eaux seront organisées en marge de cet atelier.

Il est à noter que ce projet expérimental régional sur les systèmes intégrés des cultures et de production de semences par la gestion de l'eau/irrigation en Afrique sub-saharienne comprend la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Burkina Faso, la Gambie et le Nigeria.

La cérémonie d'ouverture de l'atelier s'est déroulée en présence des secrétaires généraux des ministères de l'élevage, de l'hydraulique et de l'assainissement, de l'environnement et du développement durable, du chargé de mission au cabinet de la ministre de l'agriculture et du directeur général du central national des recherches et du développement agricoles.