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11-02-2016

22:45

Biennale 2016 sur les arts et la culture : Ce sera encore sans les artistes mauritaniens !

L'Authentique - Dakar se prépare à sa Première édition du Marché de l’Art africain, mais aussi à sa 12ème édition Dak’Art ou Biennale de l’art contemporain. Et toujours, aucun artiste mauritanien à l’affiche.

Manque d’intérêt ou d’information, ou manque de moyens et d’accompagnement politique ? Soixante quatre artistes africains seront invités à la Première édition de l’Art Africain (MADAK), prévu du 3 au 15 mai 2016 à Dakar au Sénégal.

Ces artistes viennent de 14 pays africains (Sénégal pays organisateur, Burkina, Cameroun, Maroc, Kenya, Mozambique, Ghana, Egypte, Afrique du Sud, Nigéria, Congo, Ethiopie, Tunisie, Côte d’Ivoire, Malawi, Soudan, Madagascar, Algérie et Burundi), en plus des USA, France, Italie, Portugal et Bahamas. Cette manifestation aura lieu en marge de la 12ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain Dakar’Art.

Outre que ce festival mettra en exergue la ville de Dakar et de rehausser son image de terreau fertile et vitrine de la création africaine, il offre également aux artistes venus du continent et d’Outre-mer, l’opportunité de vendre leurs productions dans ce marché florissant d’œuvres professionnels tout en leur offrant des opportunités d’ouverture et d’échanges.

Le Symposium de Dakar sera ainsi une plateforme de rencontres inédites avec sa grande exposition-ventes, ses galeristes, ses collectionneurs, ses artistes, ses banquiers, ses opérateurs économiques, ses financiers, ses fiscalistes, ses responsables de musées, ses critiques, ses journalistes, ses restaurateurs, ses représentants d’institutions nationales, régionales, internationales, ses organismes privés et publics, entre autres. Marketing, commercialisation, cotation et circulation d’œuvres d’art africains à travers le monde, seront les thèmes centraux du symposium.

Le Comité d’Organisation mis sur pied par Kalidou Kassé travaille déjà d’arrache-pied pour réussir ce premier rendez-vous, épaulé par le Commissaire général du MADAK et le Conseil international d’Orientation artistique et commerciale.

Mais comme toutes les Biennales passées à Dakar, la Mauritanie sera comme toujours la grande absente malgré l’existence d’une floraison d’artistes dans ce pays. Cette absence qui se répète chaque année suscite des interrogations au fil des occasions manquées par des créateurs mauritaniens qui auraient pu profiter des opportunités offertes par ce gigantesque marché qu’offre Dakar.

Ce d’autant que cela se passe à vol d’oiseaux. Le manque d’intérêt ni d’information, encore moins de moyens ne pouvant être évoqués pour expliquer cette absence répétée, ce n’est que du côté de l’accompagnement politique que cette absence pourrait s’expliquer.

D’où l’intérêt pour l’Association mauritanien des artistes plasticien de mener un plaidoyer et un lobbying auprès des décideurs culturels afin que leur présence dans ce genre de rencontres soit effective. A défaut, prendre elle-même l’initiative de se faire représenter dans les manifestions de l’envergure de la Biennale de Dakar où leur absence reste injustifiable.

JOB



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