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Une affaire de trafic présumé de drogue à la Une en Mauritanie
PANA - La découverte, le 29 janvier dernier, d’un réseau de trafic présumé de drogue, la saisie de 1,3 tonne de résine de cannabis suivie du placement en détention provisoire de 11 individus parmi lesquels deux fils de l’ancien chef de l’Etat, Mohamed Khouna Ould Haidallah (1980-1984) a été abondamment commentée par la presse parue en Mauritanie, cette semaine.
«Saisie de cocaïne ou de cannabis ? : Une affaire dans laquelle tout n’est pas encore dit», affiche en manchette l’hebdomadaire «La Tribune» du lundi. Ainsi, «à Nouakchott on s’interroge sur la qualité et la quantité de drogue qui a été saisie», poursuit le même organe.
Les questions du journal portent également sur le rôle d’Enrique Garcia, un Colombien détenu à Nouakchott depuis décembre, dans la découverte du nouveau réseau de trafic présumé de drogue.
Ces interrogations reviennent également dans les colonnes du quotidien «Le Rénovateur» du mardi qui titre à sa Une : «Drogue : une affaire inachevée».
Ce journal note en effet «des zones d’ombre à l’issue de la conférence de presse conjointe des ministres de l’Intérieur, de la Justice et du Porte-parole du gouvernement» qui ont communiqué sur la quantité saisie et le mode opératoire ayant permis l’arrestation des présumés trafiquants.
Pour sa part, le quotidien «L’Authentique» du lundi rappelle que «le dossier de la drogue en Mauritanie est un feuilleton sans épilogue. Un amour épineux» et évoque toutes les affaires de trafic et complicité de trafic présumé de drogue découvertes dans le pays depuis 1996.
Dans la rubrique «Calamités», l’hebdomadaire «Le Calame» revient également sur « les histoires de trafic présumé de drogue qui se suivent et se ressemblent en Mauritanie, pays devenu depuis belle lurette une plaque tournante de la criminalité transfrontalière : trafic de drogue, commerce illicite de toutes sortes de marchandises, connexions avec des réseaux terroristes et autre parrainage du banditisme inter-Etats ».