00:00
Ouverture d’une session de formation sur la dimension du genre dans l’organisation
L’université intercontinentale libre de Nouakchott a abrité, ce lundi 15 février 2016 l’ouverture d’une session de formation sur le thème « la dimension du genre dans l’organisation» organisée par le Programme Européen pour la Société Civile et la Culture (PESCC) dans le cadre de son cycle de formation 2016 à l'attention des OSC et AC de niveau 2 et 3.
Une trentaine de personnes issues de 15 organisations de la société civile mauritanienne de niveau 2 et 3 bénéficieront de cinq jours de formation animés par Madame Mariem Mint Sidi.
Au total, 45 personnes participeront à 3 modules de formations sous le thème la dimension du genre dans l’organisation, jusqu’au 4 mars 2016.
Cette formation a pour objectif principal de renforcer les connaissances des entités sur l’approche genre (concept, instruments) pour favoriser son intégration dans la culture organisationnelle des organisations de la société civile.
Dans un mot prononcé à l’ouverture, Madame Esther Gil, experte en renforcement de capacité constate : "malgré l’énorme vulgarisation du terme, on constate toujours des malentendus, des préjugés par rapport à ce concept. Parler du genre n’est pas parler des problèmes des femmes même s’il ya quelque chose de cela. C’est parler de l’ensemble de la société, parler d’un regard spécifique sur les relations entre les deux sexes".
Selon elle, "ce sujet ne doit pas seulement être traité par les organisations de promotion des femmes, cela concerne toute organisation qui se dit démocratique, qui cherche la transformation sociale inclusive".
Elle a ajouté que « la culture d’une société est représentée par les individus qui la composent mais aussi par ses institutions. Une organisation de la société civile qui cherche la transformation sociale ne peut pas réaliser cette vocation si en son sein existe l’inégalité. Nous vous proposons de s’interroger sur les mécanismes formels et informels qui produisent souvent de façon inconsciente les relations inégalitaires ».
Djigo Souleymane