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Le RPC organise un atelier de capitalisation du projet PADOSC
Journal Tahalil - Un atelier de capitalisation du projet d’Appui au développement des organisations de la société civile (PADOSC) a été organisé le 13 avril à Nouakchott par le Réseau des organisations de la société civile pour la promotion de la citoyenneté (RPC).
L’atelier vise à valoriser les activités de ces organisations dans le cadre des projets financés par l’Union européenne 10e FED, à travers l’appui du Programme de l’Union Européenne pour la société civile et la Culture (PESCC). Une quarantaine de participants représentant les OSC ont pris part à cet important atelier qui contribuera à l’amélioration et au renforcement des capacités de ces derniers (OSC).
D’emblée, les participants ont eu droit à une définition claire du concept de la capitalisation avant que les organisateurs déclinent ses objectifs. Ce qui a permis à Mohamed Kheirou, Coordinateur du PADOSC, de souligner que « la capitalisation est une étape importante dans le projet » en ce sens qu’il permet de tirer les leçons pour corriger et parfaire certaines imperfections liées à la préparation et à la réalisation du projet.
Faisant la présentation à mi-parcours des activités réalisées, il a aussi précisé que la capitalisation n’est pas évaluation qui relève d’une mission externe alors que le premier, est un processus interne aux OSC.
Autrement dit, ce processus intervient depuis le lancement du projet jusqu’à la fin de sa réalisation et cela nécessite une méthodologie. Pour ce faire, une série de formations a été organisée sur la vie associative, la programmation, la gestion financière … au total 5 formations ont été réalisées à cet effet au profit des bénéficiaires.
Le Coordinateur du projet PADOSC est revenu plus en détails sur ces formations réalisées. Il a cité entre autres activités, la mission d’échange d’expérience avec le Sénégal pour une dynamique participative dans le suivi des politiques publiques, l'atelier sur le rôle des communes auquel avaient pris part les élus locaux.
L’exposé de Mohamed Kheirou a permis aux participants de se remémorer des différentes étapes parcourues dans le cadre de ce projet qui a vu 10 Ong bénéficier de financements variant entre 1 à 2 millions d’ouguiyas. Il a souligné dans le même cadre, qu’il est prévu une formation d’accompagnement et de suivi avec le GRET (Groupe de Recherche et d’Echange Technologique). « Notre devoir, c’est de vous expliquer ce qui s’est passé » a-t-il souligné.
Dans le cadre de cet échange à l’occasion de cet atelier de capitalisation, les participants ont remercié à juste raison, le RPC et l’UE pour le travail de collaboration, la formation et l’accompagnement réalisé durant une année. Le renforcement des capacités des OSC et les différents financements de projets au profit des populations des 9 moughataa sont une preuve irréfutable de cette étroite collaboration.
Beaucoup d’intervenants ont apprécié à sa juste valeur l’apport et l’appui du RPC et de l’UE aux OSC notamment dans la transparence de l’octroi des financements. Une collaboration que certains ont souhaité perpétuer pour le développement et l’évolution des OSC en Mauritanie.
Ce qui a permis à Mohamed Kheirou de dire « qu’il est important qu’une organisation nationale puisse conduite un projet ».
Aux termes de cet atelier, le coordinateur du PADOSC, a soutenu que « la capitalisation est une étape importante pour la vie d’un projet.
Cela permettra de parfaire certaines choses sur les futurs projets qui seront bénéficiés. Le bailleur voudra toujours savoir quel enseignement les gens ont tiré de ce projet pour corriger les imperfections et pouvoir améliorer les futurs projets ».
Cet atelier a concerné les bénéficiaires de projets, les communes et les services décentralisés. Pour le coordinateur, il est important que ceux-là soient informés des projets et de leur processus de développement. «Ce sont des partenaires importants dans le développement. Nous voulons créer un partenariat pour enclencher ensemble un processus de développement.
C’est pourquoi nous avons invité les élus locaux des communes » a-t-il souligné. Car les prochains projets verront à coup sûr l’implication des communes et des services décentralisés dans leur processus de réalisations. Mais, faudrait-il que ces dernières (les communes) soient dépolitisées.
I.Badiane