Cridem

Lancer l'impression
16-11-2016

05:18

Conférence de Presse à Abidjan

IMDH - Trois organisations de la société civile coordonnées par l’Ex-SG de l’IRA ont séjourné en Côte d’Ivoire du 05 au 14 Novembre sur invitation de quelques associations de la société civile ivoirienne.

Ces trois organisations représentées respectivement par Mrs El Hussein El Hassan DIENG de l’ONG Initiative Mauritanienne des Droits de l’homme Pour Tous, Ahmed Vall Barka du Réseau Unité pour le Développement Humain (RUDHM) et de Sidi Abdella Hamady de l’Action Pour la Protection des Droits de l’homme en Mauritanie (APDHM) ont pris le contrepieds de toutes les informations véhiculées en cote d’ivoire même s’ils reconnaissent que la Mauritanie à l’image d’autres pays trainent des problèmes qui peuvent se transformer en crise à tout moment si des mesures idoines ne sont pas prises.

L’objectif de cette mission qui était de partager, exploiter et mettre en exergue l’expérience et l’expertise mauritanienne et ivoirienne en matière de droits de l’homme, d’une part et d’autres parts de tenir une conférence de presse a été suivie d’une marche de soutien pour une Mauritanie unie et égalitaire après les diffamations et les nombreuses contrevérités distillées en territoire ivoirien.

En effet, si des manquements sont à améliorer dans l’intérêt supérieur de la nation, des avancées positives ont été constatées pour la première fois dans l’histoire des droits de l’homme en Mauritanie car en dehors de l’exécution de la feuille de route paraphée par le haut commissariat des nations unies des droits de l’homme et la Mauritanie, les visites régulières des émissaires de l’ONU, des caravanes régulières de sensibilisation sous la supervision du commissaire aux droits de l’homme et à l’action humanitaire, Cheikh Tourad Ould Abdel Maleck, l’élection de quatre nouveaux mauritaniens, la mise en place de trois cours spéciales (esclavage) ont été installées sur toute l’étendue du territoire.

Quatre cas d’esclavage ont fait l’objet d’un jugement assorti d’emprisonnement et d’amendes. L’histoire retiendra que c’est sous le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz et du Premier Ministre Yahya Ould Hademine que des personnes ont été jugées et condamnées pour pratique esclavagiste.

Mieux, le directeur général du travail a récemment annoncé dans un séminaire organisé par la confédération syndicale internationale (csi) en partenariat avec la Centrale Libre des Travailleurs de Mauritanie (CLTM) que les pouvoirs publics entendaient mettre en place un projet d’études et d’enquêtes sur la réalité de l’esclavage en Mauritanie pour mettre terme au débat entre les sequellistes et les esclavagistes. Ce qui vient corroborer la volonté hautement manifeste du Chef de l’Etat qui œuvre inlassablement pour le droit à l’égalité de toutes les mauritaniennes et mauritaniens.

Venus de tous les coins d’Abidjan (plus de 150 personnes), les citoyens mauritaniens vivant en Cote d’Ivoire (Communauté mauritanienne la plus importante à l’extérieur du pays avec 170 000 inscrits, plus de 37 000 espaces commerciaux) ont pris d’assaut tôt le matin la salle de conférence située en face de la commune centrale de YOPOUGON.

Au bout de trois heures d’horloge, plusieurs interventions ont été faites d’abord par le président de l’Amicale des mauritaniens vivants en Côte d’Ivoire Mr Ahmed Taleb Ould Kaber, précédé d’un récital de Coran, suivi du Chef de la délégation, El Hussein El Hassan DIENG et conférencier du thème sur la situation des droits de l’homme en Mauritanie. Ce dernier, dans une parfaite maitrise des sujets qui font l’actualité a intervenu de l’esclavage et ses séquelles en passant par le passif humanitaire, l’enrôlement, la cohabitation sociale et tous les autres thèmes abordés de l’extérieur pour salir l’image du pays tels que l’exclusion, le racisme.

A une question relative à la situation qui prévaut sur le cas des défenseurs des droits de l’homme poursuivis et condamnés, le conférencier souhaite qu’ils retrouvent (en tant que famille des droits de l’homme) la liberté car la volonté du pouvoir n’est pas de réduire la liberté des citoyens mais de les amener à être beaucoup plus conséquents vis-à-vis d’eux-mêmes.

Au terme de son intervention, il a réitéré l’appel effectué à Dakar, le 18 Aout passé dans une conférence de presse à ses frères et sœurs qui évoluent encore au sein de cette initiative dont il était membre fondateur pour le joindre afin de contribuer à une Mauritanie unie et égalitaire qu’il prône.

Il sera complété dans sa conférence par le reste de sa délégation pour mettre à niveau en matière d’informations non seulement les ressortissants mauritaniens mais le peuple ivoirien par les textes lois, conventions et autres mesures judiciaires existant en Mauritanie.

Plusieurs doyens d’âge, connus pour leur notoriété et probité de toutes les communautés, dans un appel sans précédent ont récusé les discours xénophobes et communautaristes tenus sur tous les toits du monde et appellent à plus d’unité, au respect des droits de l’homme, à la création d’institutions fortes pour encourager les pouvoirs publics vers plus de justice sociale, un droit à l’égalité et aux mêmes chances.

Tout ce travail a été réalisé après la rencontre effectuée avec les Cinq (5) bureaux des ressortissants existants en Cote d’Ivoire dirigés par :

1- Mr Ahmed Taleb Ould Kaber,

2- Sy Mamadou,

3- Khaled Ould Abass,

4- Saadna Ould Tourad,

5- Mohamed Lemine Ould Abdoullah

Au terme de cette conférence de presse marquée par la présence des journalistes suivants :

- Koné Siaka, Radio YOPOUGON,

- Cédric Zale, journal soir info (déjà sorti 14 et 15 Novembre 2016),

- Fabrice Tête, Journal le temps,

- Stéphane Bequiouah, journal le Jour,

- Henri Kouable TV RTI : ivoirtv.net

- Kennedy Koudou M.C Radio Cote d’Ivoire,

Une marche de soutien pour une Mauritanie unie et égalitaire a été organisée dans les artères de Yopougon.

N.B : C’est grâce à la grande amicale des mauritaniens vivants en Cote d’Ivoire dirigée par Ahmed Taleb Ould Kaber qui n’a ménagé aucun effort pour la cause nationale que cet événement a hautement réussi.

Email : diengivoukou@gmail.com

------



Avec Cridem, comme si vous y étiez...


























Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


 


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence www.cridem.org