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Le fleuve, ce livre ouvert
Traversees-Mauritanides - Professeur de français et de latin, dans le Loiret en France, Liss Kihindou est une passionnée d’écriture. Avec ses enseignements dans le secondaire, celle qui est née en 1976 à Brazzaville, au Congo, trouve le temps d’animer un blog, « Vallée des livres », et de s’activer dans différents genres : nouvelles, roman, poésie, essai, littérature jeunesse.
Après les ouvrages collectifs, où elle ne lésine pas à donner ses contributions, elle publie Négritude et Fleuvitude et autres observations littéraires (L’Harmattan, 2016). Liss, l’engagée dans la promotion de la littérature africaine, s’ouvre à Traversées Mauritanides.
Traversées Mauritanides : En débutant votre livre, on se dit « Oulah, le Congo littéraire quelle déchirure ! Il y a ceux qu’on aime, et ceux qu’on ne nomme pas » ! On peut vous renvoyer le même reproche, accordant plus de focus sur certains auteurs que d’autres dans vos communications !
Liss Kihindou : Mon intention n’était pas de parler de TOUS les auteurs qui illustrent la littérature congolaise. Vous savez, sur mon blog « Valets des livres », j’ai publié la liste des écrivains congolais, et je répertoriai 125 noms d’auteurs de fiction en 2015, et encore cette liste n’est pas actualisée depuis plus d’un an. Entre-temps, de nouveaux auteurs ont fait leur apparition sur la scène littéraire congolaise.
Ce livre n’est pas un dictionnaire, mais le fruit de quelques réflexions, faites généralement à la suite de sollicitations diverses, à l’occasion de certains événements, comme la célébration du cinquantième anniversaire de l’indépendance du Congo, ou du cinquième anniversaire de la mort de Tati-Loutard.
Plus récemment, j’ai été sollicitée pour honorer la mémoire de Sylvain Bemba, ou pour participer au numéro de la revue « A l’index » coordonnée par l’écrivain Jean-Claude Tardif, et consacré au poète Gabriel Okoundji.
Le premier texte, par contre, celui qui donne son nom au livre, « Négritude et Fleuvitude », n’est pas le fruit d’une sollicitation mais exprime mon intérêt pour un thème sur lequel je souhaite travailler plus amplement, à savoir la présence permanente du fleuve dans les écrits des auteurs congolais, et des écrivains en général. Ainsi, je ne pouvais citer dans cette étude que les auteurs qui trempent leur plume dans l’encre du fleuve.
Traversées Mauritanides : Quelle mémoire garde-t-on des anciens ?
Liss Kihindou : La mémoire ne se conserve pas toute seule, il faut l'entretenir. Dans mon livre je me réjouis de voir la mémoire de Sony Labou Tansi entretenue, mais j'aimerais que celle des autres grandes voix de notre littérature le soit également.
Pour moi, Sylvain Bemba est incontestablement une grande voix. De nombreuses années après avoir lu un livre, vous pouvez oublier les détails de l'intrigue, mais que des images restent irrémédiablement imprimées dans votre souvenir, c'est le signe que l'auteur a ce quelque chose qui le met au rang des élus. Le langage imagé est bien sûr le propre de la littérature, mais chez Sylvain, je dirais que c'est particulier, c'est ce qui fait le charme de son écriture.
C'est en tout cas l'impression qui m'était restée lorsque je l'avais lu dans ma jeunesse. Je l'ai relu récemment, et cette impression s'est renouvelée. Quant à Jean Malonga, il est de nouveau dans l'actualité littéraire grâce à la réédition cette année par les éditions Présence Africaine de son premier livre Cœur d’Aryenne, le premier livre de la littérature congolaise d'ailleurs, et ce travail est l'aboutissement d'un des projets inscrits dans la célébration des 60 ans de la littérature congolaise, célébration conduite par l'écrivain Aimé Eyengué, et qui a donné naissance à un livre auquel ont participé plus de 25 auteurs congolais, dont je fais partie.
Le texte que j'ai écrit pour cette anthologie rend hommage à tous les écrivains congolais disparus, c'est pour vous dire que j'ai à cœur que l'on se souvienne de chacun, qu'on redécouvre tous ces auteurs, qu'on revisite leurs œuvres. Et ils sont nombreux, de Jean Malonga à Amélia Néné, en passant par Sylvain Bemba, Sony Labou Tansi, Tchicaya U Tam'si, Jean-Batiste Tati Loutard, Makouta Mboukou... Je les fais tous revivre dans mon texte. Je pourrais rajouter Daniel Biyaoula et Léopold Pindy Mamonsono, même si leur disparition est postérieure à mon texte, d’où le fait qu’ils n'y figurent pas. J'invite vraiment les lecteurs à se procurer l'anthologie des 60 ans de la littérature congolaise, qui honore la littérature congolaise mais témoigne aussi de son dynamisme.
Traversées Mauritanides : Quel est votre regard sur la littérature africaine ?
Liss Kihindou : Depuis son apparition, la littérature africaine écrite n’a cessé de se développer, de se diversifier, de s’imposer sur la scène littéraire mondiale. En effet, les œuvres et les actions de certains auteurs participent à éveiller l’intérêt du public pour cette littérature qui est encore placée à la remorque des autres littératures.
Regardez par exemple les dizaines de milliers de vues qu’a fait la vidéo de Fatou Diome sur les plateaux de l’émission « Ce soir ou jamais » au sujet de l’immigration ! Elle a, en plus, écrit sur ce thème un admirable roman, Le Ventre de l’atlantique, et d’autres livres comme La préférence nationale. Léonora Miano également s’est fait remarquer par son écriture de qualité.
Je me souviens d’une émission littéraire, je crois que c’était au moment de la parution de Contours du jour qui vient, émission au cours de laquelle un des écrivains français exprimait son admiration, disant même que, au lieu de parler de son livre, il fallait plutôt parler de la fraîcheur que Léonora Miano apportait à la langue française.
Oui, la littérature faite par des auteurs d’Afrique apporte un nouveau souffle à la littérature française. Et il n’y a pas que la littérature écrite en français, du côté anglophone, Chimamanda Ngozi Adichie séduit des centaines de milliers de lecteurs, dont je fais partie. Tout ce qu’écrit cette auteure accroche. Pour citer un dernier exemple, je pourrais parler d’Alain Mabanckou, qui a eu l’occasion de parler de la littérature africaine au collège de France, ce n’est pas rien.
Ce que l’on pourrait déplorer, c’est le fait que cette littérature ne soit pas largement diffusée en Afrique. Si je prends le cas du Congo Brazzaville, combien d’œuvres publiées aujourd’hui comme hier sont disponibles là-bas ? La diffusion est un problème crucial, mais il y a aussi le coût exorbitant du livre par rapport au niveau de vie sur place.
Ce qu’il faudrait, peut-être dans un premier temps, c’est de créer des bibliothèques municipales, comme on en a en France par exemple. De même que les bibliothèques des collèges et lycées. Et ces bibliothèques devraient être fournies, actualisées, de sorte que Liss Kihindou, quand elle publie, puisse être lue également là-bas.
Traversées Mauritanides : Votre essai est un éloge à la littérature congolaise. Un clin d’œil aux littératures nationales ?
Liss Kihindou : Une littérature est forte si au niveau national elle est soutenue, elle est promue. Elle suscite alors de l’engouement. Or on observe la tendance inverse. Une fois que l’Occident a consacré un auteur, alors les nations africaines manifestent leur intérêt pour cet auteur, afin de récupérer ou exploiter cette gloire. J’estime que charité bien ordonnée commence par soi-même. Autant on doit être attentif aux échos que les œuvres issus de différents espaces font entendre, car le monde est un village aujourd’hui, autant on ne peut ignorer les œuvres produites par les auteurs originaires de son pays. Oui, il y a là un clin d’œil !
Traversées Mauritanides : Y a-t-il, ou faut-il faire une différence entre la littérature écrite sur le continent et celle produite ailleurs, qu’on l’appelle diaspora ou autre ?
Liss Kihindou : Non ! Moi je ne fais pas cette différence, d’autant plus que les auteurs vivant sur le continent ont aussi recours aux éditeurs basés en Occident. L’édition demeure un secteur défaillant en Afrique. Et ceux qui se tournent vers les quelques maisons d’édition locales ont un problème à régler, celui de la diffusion de leurs livres à l’échelle internationale, et ce n’est pas évident quand on est édité là-bas.
Ainsi, que l’on vive en Afrique ou que l’on réside en Occident, ce qui importe, c’est de tomber sur un très bon éditeur et de décrocher le sésame éditorial, ce n’est pas donné, ça ne court pas les rues, que l’on soit sur le continent ou que l’on fasse partie de la diaspora africaine. Le problème de l’édition, j’en parle dans mon texte Ecrivants, écrivains et écrits vains.
Traversées Mauritanides : Revenons au Congo. On sent que vous voudriez accorder une âme au fleuve et aux créateurs se nourrissant de ses eaux…
Liss Kihindou : Ce n’est pas moi qui accorde une âme au fleuve, c’est le constat que je fais quand je lis les auteurs qui s’intéressent à cette thématique, et qui d’ailleurs ne font que traduire la sociologie de leur temps. Stendhal ne dit-il pas que le roman est un miroir que l’on promène le long d’un chemin ?
Eh bien, ce qui est intéressant quand on observe les écrits exploitant la thématique du fleuve, c’est que l’on a une vision différente, selon que l’on se place du point de vue occidental ou du point de vue africain. Pour les Africains le fleuve est doté d’une âme, en effet. Il a le rang d’être vivant, mais un être pas comme les autres, il est mystique, il renvoie aux ancêtres, etc.
Le fleuve est un personnage qui fascine car il est le repère des dieux, des âmes défuntes, des créatures mystérieuses… Il suffit de lire Ngando de Paul Lomami Tchibamba pour s’en convaincre. Or la fascination que produit le fleuve chez l’Occidental ne revêt pas ce caractère surnaturel.
Traversées Mauritanides : Le Congo a-t-il survécu ou tourné la page des guerres politico-ethniques, que vous déplorez dans votre essai ?
Liss Kihindou : On aimerait avoir tourné la page, malheureusement l'actualité politique du pays n'a de cesse de rappeler à notre mémoire ces années sombres que nous avons connues. Justement, le projet d'écrire un livre ensemble, je parle de Noces de Diamant, anthologie des 60 ans de la littérature congolaise (1953-2013), publiée en 2015 chez L’Harmattan, c'est une manière, pour nous écrivains de ce pays, d'exprimer notre volonté de tisser des liens, quelle que soit l'ethnie à laquelle nous appartenons, quel que soit notre degré de notoriété, quelles que soient les divergences personnelles que nous pouvions avoir. Nous nous présentons dans cette anthologie en héritiers de Jean Malonga, qui a montré la voie en se plaçant au-dessus des tribus.
Traversées Mauritanides : Qu’est-ce qui vous autorise le jeu de mots ou d’images, Fleuvitude et Négritude ? Et la négritude, qu’en reste-t-il ?
Liss Kihindou : C’est un vaste sujet qui ne peut être évacué en quelques mots. Même ce texte que j’ai écrit, intitulé Négritude et Fleuvitude, ne fait qu’introduire le sujet. Néanmoins, je peux rappeler ceci : la Négritude a eu un rôle indéniable dans l’accession des pays colonisés à l’indépendance.
Il fallait montrer que les Noirs n’étaient pas des hommes inférieurs, et convaincre les Noirs eux-mêmes qu’ils avaient de la valeur, qu’ils n’étaient pas les éternels sujets des maîtres blancs. Puisque des siècles d’esclavage et de colonisation avaient savamment inculqué l’idée de l’infériorité des populations noires sur l’échelle humaine.
Tout se fait encore aujourd’hui selon le regard européen. Par exemple, est beau ce qui correspond au canon occidental. Et même en ce qui concerne l’histoire, un président français n’a-t-il pas déclaré que l’Afrique n’était pas entrée dans l’histoire ? Or voici ce que rappelle David Van Reybrouck dans son excellent livre Congo, une histoire, publié en 2010, disait : « L’Afrique centrale était une région sans écriture, mais pas pour autant sans histoire ».
Et il dénonce l’éuropéocentrisme que Césaire déjà pourfendait en 1987 dans son Discours sur la Négritude : « La Négritude a été une révolte contre ce que j’appellerai le réductionnisme européen.» Il dit aussi que la Négritude est « sursaut, et sursaut de dignité ». Il faut aussi relire Frantz Fanon qui éveille le sursaut chez l’homme antillais, et au-delà l’homme noir qui pense que ses cheveux, sa peau, bref sa manière d’être n’est pas digne tant qu’elle ne ressemble pas à celle du Blanc.
En un mot la Négritude a redonné à l’homme noir sa dignité d’homme, elle l’invite à être fier de lui-même, à assumer ses origines, autrement dit ne pas renier ses racines. Les valoriser, c’est ce que l’on observe aussi avec la Fleuvitude. Chez les poètes du fleuve, célébrer celui-ci, c’est comme célébrer le pays natal. Et le courant de la fleuvitude tel qu’il se développe sous nos yeux, va au-delà.
Il devient comme une nouvelle manière de penser face aux maux qui minent actuellement les sociétés. Il appelle l’homme à se remettre à l’école de la nature à travers le fleuve qui est plein de symbole. Aimé Eyengué vient d’organiser un congrès de la Fleuvitude au cours duquel on pouvait saisir certains de ces symboles, tel que le fleuve comme représentation du liquide amniotique dans lequel baigne tout homme avant de venir au monde. D’où la nécessaire fraternité qui doit nous lier au lieu de hiérarchiser les hommes en fonction de la couleur de leur peau… Vaste sujet comme je l’ai dit plus haut !
Traversées Mauritanides : Vous dites qu’ « un lecteur a le droit d’aimer une œuvre mais pas forcément l’auteur ». Cela va de soi, non ? Ou voudrez-vous souligner le fait que l’auteur soit le contraire de ce qu’il écrit ou affiche comme univers ? Ensuite, vous parlez d’âme noble. N’est-ce pas une expression risquée en littérature ?
Liss Kihindou : Non, je ne pense pas que cela soit une évidence pour tout le monde. Par exemple, pour revenir aux auteurs qui se sont intéressés au fleuve, au fleuve Congo en particulier, je suis tombé récemment sur la réflexion d’un universitaire qui a travaillé sur le Voyage au Congo, d’André Gide, livre dans lequel on peut lire plusieurs observations qui font naître le doute quant à la ‘‘noblesse’’ de la démarche de Gide en se rendant au Congo. Finalement, en refermant le livre, l’image de Gide peut se trouver moins grandie. Selon Michel Beniamino, dans ce livre, André Gide, « un des grands ‘‘maîtres à penser’’ de la littérature française du XXe siècle, se révèle être un petit-bourgeois de son époque – c’est-à-dire profondément raciste – à mille lieues de ses prétentions esthético-sociales. » L’écrivain n’est pas toujours le parfait exemple de ce qu’il prône dans ses livres.
Traversées Mauritanides : A-t-on toujours autant de vitamines au sang littéraire congolais ?
Liss Kihindou : Je déplorai, dans un poème écrit à la suite de la mort de Sylvain Bemba et Sony Labou Tansi en 1995, la disparition de vitamines qui rendaient bien riche le sang littéraire congolais. Si l’on ne peut remplacer ces vitamines, perdues depuis que ces éminents auteurs nous ont quittés, et il y en a d’autres, comme Daniel Biyaoula ou Léopold Congo Mbemba, heureusement, d’autres vitamines sont apparues. Et je pense pouvoir affirmer que la littérature congolaise est un sang toujours aussi vitaminé !
Traversées Mauritanides : Vous citez Alain Mabanckou qui écrivait sur son blog, « C’est en empruntant les chemins de l’idéologie et de la démagogie que nous autres auteurs avons contribué à anesthésier nos Lettres et à ne plus offrir aux héritiers un projet littéraire digne de ce nom ». Le constat est-il juste à vos yeux ?
Liss Kihindou : J’invite les lecteurs à lire l’ensemble de ma communication, car je ne peux rappeler en quelques mots ce que je développe en plusieurs pages. Néanmoins, je peux dire qu’il est compréhensible d’appeler les auteurs à plus d’excellence. En tant qu’enseignante, j’invite toujours mes élèves à faire mieux, même si je peux au fond de moi être fière de celui ou celle qui obtient quinze sur vingt à une évaluation, je lui fais comprendre que j’attends maintenant le jour où il obtiendra vingt sur vingt, mais je ne vais pas jusqu’à dénigrer son quinze.
Traversées Mauritanides : De littérature, vous en parlez aussi sur le digital, les blogs. Est-ce une autre vie qui remplacera le papier… On vous sait très active, comme votre compatriote Gangoueus.
Liss Kihindou : J’espère vivement que le papier ne disparaîtra pas au profit exclusif du digital. Mais le numérique est une avancée extraordinaire ! Non seulement il permet d’être connecté au monde en temps réel, mais encore il constitue une ressource essentielle dans les pays où l’accès au livre demeure problématique.
Quand je consulte les statistiques, et Gangoueus pourrait faire le même témoignage que moi, j’observe que les gens se connectent sur mes blogs depuis le monde entier. Nos chroniques sont des mines d’informations pour de nombreux lecteurs, en particulier des étudiants, des élèves, qui parfois même se permettent de demander une aide supplémentaire. Mais nous ne sommes pas là pour faire les devoirs que les élèves ont à faire sur tel ou tel autre livre. Nous donnons des pistes que chacun peut être appelé à exploiter d’une manière ou d’une autre.
Traversées Mauritanides : Finissons sur un peu d’humour, quoique… « Etre richement vêtu semble, dites-vous, pour le Congolais plus important que d’avoir une riche bibliothèque ». Au risque de vous décevoir, je dirai que les Congolais ne sont pas les seuls à le…
Liss Kihindou : Oui, je pense que ce constat pourrait s’appliquer à beaucoup d’Africains, et pas seulement eux d’ailleurs, je dirais plutôt à beaucoup de personnes !
Traversées Mauritanides : Alain Mabanckou a su allier sape et littérature…
Liss Kihindou : C’est vrai, je pourrais aussi parler du sapeur qui se fait appeler « Moukacha Monama Sapelogue », qui a toujours éveillé mon attention, car il a beau être un sapeur qui s’affiche, qui s’assume, ce n’est pas pour autant qu’il est inculte ou qu’il ne s’intéresse pas à la littérature. Savez-vous dans quels milieux j’ai fait sa connaissance ? Dans les salons du livre et autres manifestations littéraires organisées sur la place de Paris.
Mais ce sont des exceptions qui pour l’instant n’estompent pas l’attitude générale. La sape prime encore sur la littérature. J’aurais préféré faire le constat inverse, à savoir des esprits bien sapés, au lieu de corps bien sapés. Mais comme je le dis dans mon texte, l’un n’empêche pas l’autre.
Propos recueillis par Bios Diallo
Publications
Mwanana, la petite fille qui parlait aux animaux, roman jeunesse, L’Harmattan, Paris, 2016.
Négritude et Fleuvitude et autres observations littéraires, Essai, L’Harmattan, Paris, 2016
La Morsure du Soleil, Poèmes, L’Harmattan, Paris, 2014.
Chêne de Bambou, Roman, Anibwe, Paris, 2013.
L’Expression du métissage dans la littérature africaine, essai, L’Harmattan, Paris, 2011.
Détonations et Folie, Nouvelles, L’Harmattan, Paris, 2007.
J’Espère, Nouvelles, Amalthée, Nantes, 2005.
Collectifs :
Noces de Diamant, Anthologie des 60 ans de la littérature congolaise, L’Harmattan, Paris, 2015.
Ce soir quand tu verras Patrice, Poèmes rassemblés par Josué Guébo, Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud, Palaiseau, 2015.
Sirène des Sables, Anthologie de Nouvelles du collectif Femmes écrivaines du Congo-Brazzaville, L’Harmattan, Paris, 2014.
Sous mes paupières, Collectif Palabres autour des Arts, L’Harmattan, Paris, 2014.