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Mauritanie: deux villes touristiques retirées de la liste rouge du Quai d’Orsay
Le360 - Chinguitti et Ouadane, deux villes historiques et touristiques mauritaniennes, viennent d’être retirées des régions classées "zones rouges" à fortes menaces terroristes par le Quai d'Orsay. Une bonne nouvelle qui pourrait relancer le tourisme dans cette partie du pays.
C’est une bonne nouvelle pour les acteurs touristiques mauritaniens, notamment pour ceux du centre du pays durement frappés par les mesures du Quai d’Orsay qui avait placé la région dans sa liste «rouge» des zones à risque.
Le Quai d’Orsay vient de retirer Chinguetti et Ouadane, deux cités historiques mauritaniennes, classées au patrimoine universel par l’Unesco, de la zone «rouge» qui comprend les endroits à fort potentiel de risque d’attentats terroristes. Le ministère français des Affaires étrangères les reclasse dans la zone «orange», autrement dit "déconseillée sauf raison impérative" où il est recommandé de "voyager en groupe et d'éviter les trajets nocturnes".
Cela signifie que le Quai d’Orsay permet désormais «aux citoyens français d’y accéder et aux compagnies d’assurance de couvrir les voyageurs et les entreprises qui y opèrent».
Avec cette décision, c’est un ouf de soulagement que poussent les opérateurs touristiques mauritaniens, notamment ceux des zones concernées. Désormais, les touristes français pourront visiter les vastes étendues désertiques du nord qui abritent ces deux villes anciennes. De même, les vols charters de la France vers l’Adrar mauritanien qui avaient cessé depuis janvier 2011 pourront rapidement reprendre au grand bonheur des randonneurs, des amateurs de trek dans le désert et de ceux qui souhaitent découvrir les villes et des manuscrits anciens du pays.
Il faut noter qu’à plusieurs reprises, le président mauritanien avait dénoncé le maintien de certaines régions du pays dans la zone rouge à hauts risques d’attentats terroristes du Quai d’Orsay, rappelant que la dernière attaque perpétrée sur le territoire mauritanien remontait à décembre 2011.
Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya