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Mauritanie : le barrage de Foum Gleita au cœur des débats
Les Mauritanies - La rentabilité du barrage de la commune de Foum Gleita, localité située à 40 km à l’est de Lexeiba, a animé les débats au niveau de l’assemblée nationale.
En effet, lors de la séance plénière de la chambre basse , tenue, mardi 31 octobre , les députés et la ministre de l’agriculture, Mme Lemina Mint Ghotob Ould Momma, ont eu à discuter sur des questions relatives aux projets de développement de cette infrastructure.
Ainsi, le député, Dane Ould Ethmane a ouvert les hostilités. Il a demandé au ministre de faire l’état des lieux du barrage mais également de dévoiler son plan de sauvetage .
Répondant à cette question, « la ministre a rappelé d’emblée, dans ses réponses, l’extrême précarité dans laquelle vivaient les populations de cette zone avant 2009, initialement désignée par le triangle de la pauvreté ».
La ministre a mentionné que cette infrastructure a eu incontestablement des effets positifs sur le rendement de la productivité agricole dans cette zone.
Selon elle , « la zone de Foum Gleita, fournit plus de 500 millions de m3 d’eau, de 1950 ha à 8000 ha sont aménagés et exploitables pour des ressources naturelles, de l’eau en abondance et de terres fertiles, à travers un grand investissement agricole, s’inscrivant dans le projet de création d’un complexe agro-industriel pour la production du sucre et de ses dérivés au profit des habitants relevant de la zone ».
Et d’ajouter, « qu’il y a d’autres réalisations liées à lutte contre la pauvreté et le chômage, ceux-ci grâce aux opportunités d’emploi créées et aux revenus engendrés à travers le projet du sucre ».
Par ailleurs, les députés ont mis l’accent sur l’implication et la collaboration des autochtones de la Moughataa sur l’exploitation optimale et rationnelle des potentialités nationales, tout en capitalisant les erreurs des expériences passées.
Achevé en 1983, le barrage de Foum Gleita est l’ouvrage du genre le plus important de Mauritanie. Avec une réserve utile de 400 millions de m³ à son niveau maximum normal, il peut fournir l’eau d’irrigation pour plus de 20 000 ha, alors que jusqu’à présent seulement 4 500 ha de cultures irriguées ont été exploités.
Diary N’diaye et Ibrahima junior Dia