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Le porte-parole du gouvernement : "...les écoles privées n’ont pas le droit de retarder la scolarité des enfants"
Tawary - Un grand nombre d'écoles privées mauritaniennes frappées par des taxes fiscales de la part du ministère des finances et de l’économie sont allées en grève, ce jeudi 24 janvier, et cela pour une durée de trois jours, a-t-on constaté.
Selon des responsables du syndicat national des professionnel de l’enseignement privé (SNPEP), les directeurs des écoles privées ne pas peuvent refuser de verser les taxes fiscales mais qu’elles soient imposées de façon concerte et suivant les entrées des établissements.
Face à la mesure de fermeture de certaines écoles dans les départements de Dar-Naim, Toujounine et Riyad par les services des impôts, les responsables des écoles en concertation ont décidé d’entamer une grève de trois jours.
Toujours dans ce contexte, nous avons appris que certaines grandes écoles privées à Tevrag-Zeina, El Mina, au Ksar considérées comme étant dirigées par des cadres proches de certaines autorités du pays ont dû régler leur situation depuis décembre dernier en versant des montants fixés par le fisc. Alors, notre source qui a préféré garder l'anonymat, s'est d'ailleurs réservée de divulguer les noms des établissements en question.
A ce sujet, au cours du point presse tenu après le conseil des ministres ce jeudi, le ministre et porte-parole officiel du gouvernement, Mr Sidi Mohamed Maham, a indiqué qu’il ne pense que les écoles privées soient dans leur droit en allant en grève car ces écoles bénéficiant d’une période de grâce de 5 ans à leur création devraient s’acquitter des impôts comme il n’est pas de leur droit de retarder la scolarité des élèves au terme de la responsabilité que l’Etat leur a confiée et qu’il peut leur retirer à tout moment.