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17-03-2019

21:15

Mali. Au moins 21 militaires tués après l’attaque d’un camp de l’armée

Ouest-France - Des hommes armés se sont emparés d’une base militaire au Mali, dans le centre du pays, dans la nuit de samedi 16 à dimanche 17 mars. Le bilan provisoire, précisé ce dimanche soir, fait d’état d’au moins 21 morts parmi les militaires maliens.

C’est une source militaire et un élu local qui l’ont déclaré à l’Agence France Presse (AFP) ce dimanche soir : au moins 21 militaires maliens ont été tués après l’attaque du camp de l’armée malienne à Dioura, dans le centre du pays, perpétrée dans la nuit de samedi à dimanche.

L’attaque a été commise par « des groupes terroristes sous le commandement de Ba Ag Moussa, un colonel déserteur de l’armée » proche du chef djihadiste touareg malien Iyad Ag Ghaly, selon les forces armées maliennes.

237 attaques recensées dans le pays en 2018

Malgré la mission des Nations unies au Mali (Minusma), une forte présence militaire française et la création de la force militaire régionale G5-Sahel, les violences djihadistes persistent dans le pays, avec 237 attaques recensées en 2018, soit 11 de plus qu’en 2017, selon l'ONU.

Les autorités maliennes et les forces internationales avaient espéré une baisse des violences dans le centre après avoir donné pour mort fin novembre le prédicateur radical peul Amadou Koufa, principal chef djihadiste dans la région.

Mais il est « vraisemblable » qu’il soit toujours en vie, a concédé l’état-major français, après l’apparition récente dans une vidéo d’un homme présenté comme Amadou Koufa.

Ouest-France avec AFP



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