Tawary - Ce 29 Septembre 2019 est le 11e anniversaire de la disparition de Oumar Souleymane N’Diaye, le premier directeur général de la fondation de la SNIM à la suite d’un accident de la route entre Nouadhibou et Nouakchott.

C'est là, une occasion de rendre hommage à cet homme qui avait su donner à l'esprit d'abnégation, de dévouement, de sagesse et de clairvoyance leur sens le plus noble dans son action pour assurer à cette institution la place qui lui revient dans le développement. Même style lors de son passage à sa Direction des ressources humaines et son occupation d’autres postes.

La SNIM entière se rappellera de ce cadre qui est parti sans dire au revoir. Plus des camardes, des parents proches étaient sortis, outre ceux venant d'autres lieux n'ont pas hésité à faire le trajet pour rendre le dernier hommage à Oumar Souleymane N’Diaye. Certains ont réitéré l'engagement de rester fidèles à sa mémoire.

Collègues, camarades, amis, famille, vouaient une grande admiration au défunt. Son charisme n'avait d'égal que son courage et sa vertu d'homme et de père.

Estimé par tout celui qui tenait à le consulter et à solliciter ses sages conseils, feu Oumar Souleymane. Il a été un homme honnête, pieux, sociable et rigoureux.

Un mari, dira, Aminata Touré, franc, responsable et dynamique qui n'avait de cesse d'agir pour la gloire et le bonheur de sa famille, de ses deux enfants (Souleymane et Salla) et de son entourage et pour enraciner la culture de la paix et de l'entente.

Il fut un homme moderne et prospère, attaché à ses traditions et à ses valeurs ancestrales.

Assise confortablement dans son foyer aux alentours de 20 heures, son téléphone sonne. La bonne dame raccroche, une voix lui annonce la mauvaise nouvelle, le père de ses enfants avec qui elle s’était parlé alors qu’il se trouvait à 120 km de Nouadhibou, a fait un accident à 5Km du camping Bouamatou, situé, sur la route Nouakchott-Nouadhibou.

Cause de l’accident

A 5 km du camping Bouamatou, le chauffeur s’endort. La voiture quitte la route et effectue des tonneaux. Le médecin de l'hôpital principal reçoit le procès-verbal établit par la gendarmerie dans lequel, c’est mentionné. Cause de l’accident : le chauffeur dormait.

Admis, à l’hôpital, avant d’être évacué à Paris. Il passa trois jours dans un hôpital (vendredi, samedi et dimanche). Le lundi 29 Septembre 2008, son beau-frère,lui annonça, depuis la capitale française, la plus mauvaise nouvelle : Oumar n’est plus !

Aminata résiste devant le fait et elle se remet à Allah. Elle s'occupe de l'éducation de ses enfants, à qui elle a donné une bonne éducation. Une mère exemplaire (...) qui a pu supporter la douleur et la force du destin.

Oumar, l’inoubliable, est parti, mais son image reste dans les yeux et la mémoire de ses proches.

Oumar repose en Paix et Qu’Allah vous accueille en son Saint Paradis.