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21-12-2019

19:45

Sahel : Emmanuel Macron annonce que 33 djihadistes ont été tués au Mali samedi

Le Monde Afrique - En visite en Côte d’Ivoire, Emmanuel Macron a également annoncé la libération par la force française « Barkhane » de deux gendarmes maliens retenus en otages.

Emmanuel Macron a annoncé, samedi 21 décembre, à Abidjan que 33 « terroristes » avaient été tués dans la matinée dans la région de Mopti, au Mali, au cours d’une opération de la force française « Barkhane ».

Les soldats français ont également libéré deux gendarmes maliens qui étaient retenus en otages par les djihadistes et fait un prisonnier, a précisé le chef de l’Etat français sans donner d’autres détails, au cours d’un discours devant la communauté française, au deuxième jour de sa visite en Côte d’Ivoire.

« Ce succès considérable, c’est l’engagement de nos forces, c’est le soutien que nous apportons au Mali, à la région et à notre propre sécurité », a précisé Emmanuel Macron. « Nous avons eu des pertes, nous avons aussi des victoires ce matin grâce à l’engagement de nos soldats et de l’opération “Barkhane” », a-t-il souligné.

Le président attendu dimanche au Niger

Cette opération intervient un peu moins d’un mois après la mort de treize soldats français dans une collision entre deux hélicoptères pendant une « opération de combat » dans le Liptako, dans la région de Ménaka, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, où la force antidjihadiste française « Barkhane » mène régulièrement des opérations contre les groupes armés, dont le groupe Etat islamique Grand Sahara (EIGS).

Le président français, en visite en Côte d’Ivoire, a passé la nuit de vendredi à samedi avec les troupes françaises à Abidjan. Il est attendu dimanche au Niger pour rencontrer son homologue nigérien Mahamadou Issoufou après l’attaque contre des troupes nigériennes qui a fait 71 morts le 10 décembre dernier à Inates.

Depuis leur apparition dans le nord du Mali en 2012, les violences djihadistes se sont propagées vers le centre du pays, ainsi qu’au Burkina et au Niger voisins, malgré la présence des forces françaises (« Barkhane », 4 500 hommes), régionales (force conjointe du G5 Sahel comprenant le Mali, le Burkina, le Niger, la Mauritanie et le Tchad) ou de l’ONU (Minusma).

Le Monde avec AFP





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