Kassataya - Après l’UFP c’est l’AJD-MR qui vient d’être frappe par des secousses internes. Les dissidents contestent la direction du parti en particulier son président Ibrahima Sarr considéré réfractaire au changement de la démocratie interne.

C’est la crédibilité du fondateur de l’AJD-MR qui est en jeu depuis une semaine. Une poignée de militants mettent sur la place publique leurs griefs contre Ibrahima Sarr qu’il qualifie de dictateur de népotisme réfractaire à l’autocritique surtout après les échecs électoraux répétitifs les triples élections législatives municipales et régionales de 18 où le parti a perdu sa mairie et ses députés et les présidentielles ou le président a opté pour la CVE.

Les contestataires mettent en avant une présidence autoritaire qui laisse peu de place aux critiques et initiatives des militants sans doute qui sont favorables à la CVE originelle.

C’est une crise de confiance au président de l’AJD-MR qui se joue depuis une semaine. Ibrahima Sarr qui s’est toujours présenté depuis la création du parti comme celui qui mènera une transformation de l’opposition démocratique.

Le rapprochement avec les FPC est un tournant dans l’histoire du parti qui semble repartir sur des bases patriotiques pour une opposition anti-système capable de mener à bien la difficile cohabitation entre les différentes composantes nationales.

Aujourd’hui la crise atteint presque tous les grands partis du pays. C’est peut être la fin d’un cycle qui ouvre la question pertinente de renouvellement des instances dirigeantes et de démocratie interne. Ce constat augure un enjeu de recomposition du paysage politique d’ici la fin du premier mandat de Ould Ghazouani.

Cherif Kane