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Rite malékite : Le rôle de la tribu Tjakent souligné à Tindouf
Elmoudjahid - Les participants à un colloque sur «La propagation du rite malékite au Sahara et le rôle de la tribu Tjakent dans son ancrage», ont mis l’accent, dimanche à Tindouf, sur l’important rôle joué par la tribu Tjakent dans la propagation et l’ancrage du rite malékite.
«La tribu Tjakent constitue un modèle de contribution aux efforts de l’enseignement et de vulgarisation religieux de par son rôle important assumé dans la propagation, grâce à ses oulémas, du rite malékite», ont souligné les intervenants (imams, chouyoukh, hommes de culte et de lettres) à ce colloque organisé au centre universitaire de Tindouf dans le cadre de la célébration de la 7e édition du maoussem culturel «Jaken Al-Aber» de Tindouf.
L’érudit et ancien ministre mauritanien, Yesselmou Ould Sidi El-Mustapha, a, dans son intervention, affirmé que «la tribu Tjakent» a joué un grand rôle dans la diffusion du malékisme en Mauritanie, en Afrique du Nord et dans d’autres régions du monde, à l’instar de l’Arabie saoudite et l’Egypte.
Relevant que le maoussem «Jaken Al-Aber» fait partie des facettes du patrimoine culturel algérien, dont Tindouf est un modèle de cet héritage culturel et civilisationnel séculaire de par sa longue histoire de carrefour de relations économiques et commerciales, l’intervenant a ajouté que «la région de Tindouf constitue aussi un maillon dans le tissage et le raffermissement de relations sociales avec les pays voisins via les échanges commerciaux et demeure un témoin de la longue histoire et civilisation de la région».
L’intervenant mauritanien, invité d’honneur à cette édition, a estimé que la région est unie par l’histoire, la religion et le dogme malékite, qui constituent des éléments à même de contribuer à la consolidation de la sécurité, de la stabilité et du développement, plus que jamais nécessaire, notamment en cette conjoncture.
Cheikh Sidi Bouya, imam aux Etats Arabes Unis (UAE), a souligné, de son côté, que «les manifestations et fêtes sociales contribuent à la préservation du patrimoine populaire dans toutes ses expressions».
L’universitaire Tarek Ould Nouh (Mauritanie) a fait savoir, pour sa part, que sa présence à cette manifestation culturelle vise à raffermir les relations de fraternité et d’amitié, ajoutant que la réalisation du poste frontalier terrestre algéro-mauritanien «Mustapha Benboulaid» est le fruit de la qualité des relations entre les deux peuples frères et concrétise le prolongement de ses relations à travers l’histoire.
Pour le président de l’association «Jaken Al-Aber», Noureddine Tahar, ce maoussem culturel traduit les notions de fraternité et de cohésion sociale, constituant une halte sur la scène culturelle et scientifique de la wilaya de Tindouf.