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Scandale en haute mer/ Un chalutier pirate fait des recettes, le trésor mauritanien des manques à gagner !
Points Chauds - Un bateau de transbordement en haute mer, travaillant pour le compte d’une société à initiales IRP, dont les actionnaires sont semble- t-’il très proches de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, vient d’être arraisonné par les autorités maritimes au large de Nouadhibou.
Durant huit ans ce chalutier de pêche de poisson de surface, le pélagique, n’a payé ni taxe à l’exportation, ni IMF. Le dégât occasionné sur l’économie du pays ne peut qu’être évalué faute de statistiques.
Le bateau contournait le débarquement imposé par le code de la pêche Cette activité illicite qui a couvert pratiquement toute la période au pouvoir de l’ancien président (8 ans d’après nos sources) a occasionné au trésor mauritanien un manque à gagner estimé à huit cents millions d’ouguiyas nouvelles soit près de 8 milliards d’anciennes ouguiyas.
Les propriétaires du bateau, des européens normalement très strictes sur les procédures, se sont avérés être plutôt des pirates de mers et complices de vols et pillage des ressources en bande organisée. Ils ont durant toute cette période pompé les richesses du pays avec la complicité de puissants partenaires locaux, privilégiés par leurs rapports très étroits avec l’ancien président Ould Abdel Aziz.
Les autorités mauritaniennes s’acheminent vers l’application de loi et la sanction des individus impliqués dans cette pêche illégale qui a occasionné un manque à gagner important pour le trésor public. Pour brouiller les pistes le chalutier de pêche avait changé de mains, probablement après le changement de régime dans le pays, afin d’échapper à la vigilance des autorités maritimes.
Cette affaire entre bien d’autres, montre une fois de plus que des mauritaniens, de différents horizons et opérant dans différents secteurs, ont été utilisés par l’ancien régime comme écrans de fumée sous forme physique ou morale pour piller le pays. Des complices de pillage de l’économie portant Label de l’ancien régime.
Nous reviendrons sur cette affaire plus en détail.
M. C