Cridem

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17-08-2020

10:33

Recrudescence des vols à main armée dans les moughataa El Mina et Sebkha

Souleymane Kidé - De jour comme la nuit, les habitants de Sebkha et El Mina sont dans un perpétuel qui-vive.

Hier soir dimanche aux environs de 21h, un homme d'une quarantaine d'années se voit dépouiller de ses téléphones et une somme 7.000MRU de la nouvelle monnaie sis marché Arrêt bus derriere un entrepôt de conteneurs où les agresseurs se retranchent attendant des passants innocents pour leur torturer voire tuer.

L'un de trois voleurs est pris en tenailles par deux individus qui rentraient après le boulot, le ligotent et le laissent au milieu d'une foule en furie armée de gourdins et d'autres objets.

Voyant le déchaînement de la foule, le voleur simule l'évanouissement pour échapper la bastonnade mais il ne trouva salut qu'à l'arrivée de la police qui l'embarqua tout ivre de peur au commissariat en attendu sa lucidité pour être interrogé.

Ce périmètre dangereux "Triangle des Bermudes" reste jusqu'à l'heure que j'écrive ces lignes l'endroit le plus risqué de la capitale Nouakchottoise.

Oublié par les autorités, ce coin devient un débit où les délinquants viennent s'ingèrer des produits psychotropes pour opérer leur sale besogne. "Si tous les chemins mènent Rome", à Nouakchott, toutes les décharges d’ordures reviennent à El Mina.

Souleymane Kidé





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