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25-08-2020

19:45

Me Brahim Ould Ebetty : L’Etat mauritanien veut récupérer ses fonds détournés

Alakhbar - Me Brahim Ould Ebetty qui préside le Collectif des avocats de défense de l’Etat mauritanien dans l’Affaire de détournement de biens publics sous le règne de l’ex-président, Mohamed Ould Abdel Aziz a indiqué à Alakhbar que « la préoccupation de l'Etat est de récupérer ses fonds qui ont été détournés ».

Ould Ebetty, nommé récemment bâtonnier de l’Ordre National des Avocats Mauritaniens, est à la tête de l’équipe de 60 avocats défenseurs de l'Etat mauritanien.

Lors d'une conférence de presse lundi à Nouakchott, Me Yarba Ould Ahmed Saleh, de la défense de l'Etat mauritanien, a évoqué, lui, un dossier « volumineux et complexe » précisant que la Commission d’Enquête Parlementaire parlementaire en a révélé « les contours généraux. Il reste à l'autorité judiciaire de faire les vérifications nécessaires afin de permettre à la Justice de situer les faits et de procéder à leur qualification juridique exacte».

La Commission d’Enquête Parlementaire avait pour mandat de vérifier et d’enquêter sur les conditions d’exécution et les procédures de gestion relatives aux sept (7) thèmes suivants (durant la présidence de Mohamed Ould Abdel Aziz) :

• Terminal à conteneurs et hydrocarbures du Port de Nouakchott dit « Port de l’Amitié » (PAMPA) ;

• SOMELEC (volet éclairage public par le solaire) ;

• SONIMEX ;

• Fondation de la SNIM ;

• Société Poly Honedone ;

• Fons National des Revenus des hydrocarbures (FNRH) ;

• Dossier foncier de Nouakchott (ci-après la « Résolution n°1 »).

Cette mission ayant été étendue, par une seconde résolution complétant la première résolution, aux trois (3) domaines suivants :

• Les marchés d’électrification de la SOMELEC,

• Les marchés des infrastructures (routes, aéroports, ports, aménagements),

• Les marchés de la SNIM et sa politique commerciale. (ci-après la « Résolution n°2 »).

La mission a été de nouveau étendue par une troisième résolution complétant les deux premières, aux domaines suivants :

• l’offre de cession d’une île, partie du territoire national mauritanien à un souverain étranger ;

• certains agissements, faits et actes susceptibles de constituer des infractions à la loi sur la corruption.









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