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07-10-2020

09:54

Atar : Pire que la pénurie d’eau, les coupures de courant….. dépassent 12, parfois 24 Heures

Adrar Info - Les populations de la ville d'Atar ne cachent plus leur raz le bol et leur colère, face aux coupures continues d’électricité qui, depuis ces derniers mois, dépassent 12, voire 24 heures, dans tous les quartiers de la ville, sauf la zone résidentielle du wali et des militaires.

C’est le cas hier et aujourd’hui à M’Barka Oumara, Toueirsatt, Kanaoil, Tinery, R’gueiba, Adebaye où le courant coupé à 13 H n’est toujours pas rétabli.

Les dégâts causés par ces coupures, dépassent l’entendement : Des centaines de kilos de matières et produits périssables, notamment le poisson qui souffre déjà de l’éloignement de sa source de provenance, les produits laitiers, les viandes rouges et blanches et plus grave, les médicaments sont jetés dans la poubelle, chaque jour.

Plusieurs questions se posent par les citoyens qui n’expliquent pas, comment :

- chaque année, un ou deux nouveaux groupes électrogènes sont envoyés en renfort au potentiel existant ;

- Qu’une batterie de panneaux solaires sont installés, en lieu et place du stade historique de football, en vue d’augmenter la production électrique;

- Que la population de la ville a beaucoup diminué ces dernières années;

Et que malgré tout cela, la situation devienne chaque année plus compliquée et plus invivable.

Les citoyens rencontrés, n’hésitent plus, à crier haut et fort, ce qui se disait tout bas, depuis tout le temps, qu’ils résument en deux points :

1.Que la plupart de la quantité de gasoil destinée à l’alimentation des groupes électrogènes, approvisionnée chaque mois, est vendue à un prix ,de tiers en dessous du prix à la pompe des stations services.

Ce commerce florissant semble impliquer, de hauts responsables qui ferment s’ yeux et oreilles, d’autant plus que les coupures d’électricité intempestives ne touchent pas le centre ville où ils résident.

2. Que le personnel, dont la majorité des agents techniques sont des « sacs à dos » ,recrutés sur place, sur demandes ou instructions de notabilités politiques et sociales, n’ont jamais subi de formation ou de stage. Donc, ne sauraient assurer la maintenance, l’entretien et l’exploitation judicieuse des équipements.

Fatma Salka et ses camarades de la coopérative de vente au détail pour le quartier de Tinery, estime que trop, c’est trop!!! « C’est à voir, si nous avons un gouvernement et des autorités locales!!! », dit-elle.

CP. Adrar.info





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