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Les opérateurs du tourisme, n’en peuvent plus d’attendre, lancent un cri de détresse
Adrar Info - Avec l’avènement du coronavirus en fin février 2020, les acteurs, opérateurs et activistes dans le secteur du tourisme ont comme tous les autres secteurs été frappés par les effets néfastes, conséquences des «mesures-barrières»:
1. A Nouakchott, Nouadhibou, Atar et autres villes, les hôtels, auberges, restaurants,campings etc. n’ont pas perdu seulement leur clientèle, en raison du confinement, couvre-feu, et arrêt des voyages terrestres et aériens mais ces lieux ont été réquisitionnés par le gouvernement pour placer en quarantaine les infectés par le coronavirus.
Les prestations de tout ordre (désinfection, hébergement, nourriture etc) attendent toujours d’être payées.
2. En Adrar les vols touristes prévus fin mars -avril ont été subitement annulés occasionnant des manque à gagner énormes
3. Ce sevrage imposé par covid 19 a valu à tous les acteurs et opérateurs dans le domaine du tourisme de prendre en charge, sur leurs propres comptes, les charges de maintenance et de fonctionnement que requièrent leurs diverses activités.
Ce qui leur a imposé d’engager d’énormes dépenses et contracté d’importantes dettes qui continuent d’augmenter, notamment les factures d’eau, d’électricité, le salaire des employés, les produits d’entretien etc.
Conscient de cet état de fait, les pouvoirs publics, à travers le président de la république ont décidé de faire un plan de "relance de l’économie après la covd19" dont le financement se monte à 142 milliards d’Ouguiyas.
Dans ce plan, le président du patronat mauritanien, Zine El Abidine, lors d’un point de presse tenu le 23 octobre 2020, a déclaré qu’un montant de 23 milliards est destiné aux fédérations du tourisme, transport et pêche.
Lors de la mission interministérielle dépêchée à la Zone Franche de Nouadhibou, le 17 septembre 2020, les représentants des opérateurs du tourisme ont exprimé, au cours des réunions avec les cadres, les nombreux problèmes auxquels ils sont confrontés, tout comme ils ont remis directement et de vives voix, au président de la fédération du tourisme l’ensemble de leurs doléances.
Aujourd’hui, la patience des activistes et opérateurs dans le secteur du tourisme a atteint son paroxysme. ils interpellent vivement le président, le premier ministre, la ministre du tourisme, le président du patronat et le président de la fédération du tourisme de leur apporter, aussi rapidement que possible, "la goutte de perfusion" en guise de soutien matériel et moral qui les sauverait de ranger la clé sous la paillasse, cesser toute activité ou de sombrer dans la faillite irréparable.
Rédaction adrar info