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31-05-2021

12:30

Suicide d’une fillette

L'Authentique - L’affaire portant sur la fillette, Fatou, qui avait été retrouvée pendue dans sa chambre a connu son épilogue. Son père et son frère qui avaient été arrêtés, puisque soupçonnés d’avoir poussé la disparue, ont été relâchés. Le juge a pris en compte leur version et a considéré que la fillette s’était bien donnée la mort.

Tout s’est passé à la mi-mai 2021 dans la zone sud-ouest de Nouakchott, dite Centrale thermique. Ce jour-là, Fatou s’était enfermée dans sa chambre avant d’être retrouvée pendue autour du pan de son voile. La veille, la fillette alors en conversation avec un jeune homme, près de la maison paternelle, avait croisé son grand-frère qui circulait dans les parages.

Furieux de voir sa sœur en compagnie d’un homme dans la rue, ce dernier l’arracha de ses conversations pour la conduire auprès de ses parents, non sans lui faire passer un mauvais quart d’heure, chemin faisant.

Une fois à destination, la fille devait subir les foudres de sa mère mais surtout celles de son père qui la séquestra après l’avoir rudement battue, la privant plus tard de dîner, au motif qu’elle s’était absentée de la maison pendant plusieurs heures.

Le lendemain, lundi, la colère de la famille n’avait pas cessé puisque le jeune garçon réveilla sa sœur à coups de bottes, avant que le papa ne s’en mêle pour ensuite l’enfermer dans une chambre.

Vers le milieu de la matinée, le drame : la fille fut retrouvée pendue dans sa chambre à l’aide de son voile ! Son corps inanimé fut vite recouvert d’un drap avant que la Police puis la Justice ne soient informées de la situation.

Le père et le frère furent convoqués au Tribunal départemental où ils viennent de passer 72 heures.

Le Procureur s’était autosaisi de l’affaire. Ont été entendus, les parents de la fillette, ses frères, ses amis, des voisins et le jeune qui avait été aperçu en sa compagnie avant l’éclatement de l’affaire qui n’est autre que son amant ; du moins celui avec lequel elle comptait fonder un foyer.

Le verdict est tombé : la justice a considéré que finalement, la fillette se serait donnée la mort exprès. Peut être pour ne pas se marier avec une personne qu’elle n’aimait point.

Auparavant, ses parents lui avaient annoncé qu’ils avaient accepté de la donner en mariage avec un de ses cousins qui avait demandé sa main qui se trouvait à Nouadhibou et dont une première demande de mariage avait été rejetée par la disparue.



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