Mohamed El hacen - Les entreprises étrangères peu scrupuleuses, convoitant les richesses d'un pays, peuvent s'allier, parfois, à des gouvernants locaux corrompus pour propager la consommation de la drogue, afin de semer l'insécurité dans un pays.

Leur but est double:

- abrutir les populations et la jeunesse, en particulier;
- rendre le pays pas fréquentable pour des investisseurs sérieux, leurs concurrents.

La recette est simple: approvisionner gratuitement ou à bas prix une population de jeunes accros aux stupéfiants pendant des périodes et provoquer la pénurie, en les privant, durant d'autres périodes, des doses indispensables au maintien d'un équilibre psychologiue précaire.

La seule "voie qui va rester ouverte" devant "ces artificillement affolés et agressifs" pour financer un produit, volontairement renchéri pour l'occasion, pour les mêmes motifs criminels, ne sera autre que la violence : meutre, cambriolage, braquage....

Par la suite, les criminels et maveillants qui créent ainsi une industrie du crime mettent tout en branle pour que les médias relaient et amplifient les cas isolés de violence et coller, ce faisant, au pays l'image désirée, celle dun pays peu sûr et a hauts risques.

Aussi, espèrent-ils domestiquer éternellement et exclusivement le pays qui deviendrait la chasse gardée des deux criminels connivents: entreprises étrangères et compradores sans foi ni loi et gouvernants locaux corrompus.

Ce système, connu ailleurs, et classique même dans dans certains pays, Amérique du Sud, par exemple, est loin de l'imaginaire mauritanien.

Les formes nouvelles de violences extrêmes, inconnues il y a seulement dix années dans notre pays, ne sont pas, à mon humbe avis, la résultante d'une sécrétion ou d'une évolution naturelle de notre Société pacifique, musulmane et austère.

La piste du crime préfabriqué instrumentalisable doit être "prospectée"!

Mohamed Ould Mohamed El Hacen

2ires
5/05/2021