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14-01-2022

13:58

Mauritanie : N’Gawlé ou le cache-misère de la politique de répression policière du régime de Ould Ghazouani

Kassataya - La libération cette semaine par le tribunal de Rosso de neuf activistes du mouvement du 4 août est une première victoire du Collectif mauritanien des Droits de l’homme qui entend faire pression sur le dossier de 7 ressortissants de N’Gawlé dont l’audience est renvoyée au 25 janvier prochain.

La longue marche de la résistance des populations de N’Gawlé est toujours au cœur de l’actualité nationale. Une localité paisible dans la région du Trarza, située dans le département du nouveau département de Tékane, subitement réveillée le 4 août 2021 par des manifestations contre l’expropriation des terres agricoles par un homme d’affaires mauritanien. Répression policière démesurée.

Plusieurs manifestants dont des militants du Collectif des droits des droits de l’homme sont arrêtés et détenus à la maison d’arrêt de Rosso. Les 9 activistes viennent d’être libérés en attendant le cas des 7 autres manifestants dont l’audience est reportée au 25 janvier prochain.

Après Feralla c’est le deuxième cas d’accaparement des terres agricoles de la vallée par l’Etat au profit d’investisseurs nationaux et étrangers qui a défrayé le plus les chroniques et suscité des réactions sur les réseaux sociaux en 2021. Et ce n’est pas fini.

L’homme d’affaires mauritanien en question est toujours protégé par l’administration locale et les populations de N’Gawlé entendent poursuivre leur bras de fer avec les autorités de Nouakchott jusqu’à la libération de tous les détenus.

Cherif Kane



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