Moussa Ibra Deh - Depuis le décès accidentel de l'éminent marabout et l'Imam le vénéré Thierno Dahirou Dia, notre village Mbahé connut une tempête de contestation et de logomachie sans précédent.

Une succession jusque-là encore en turbulence mouvemente le quotidien de ce village qui était jadis la crème pacifique de toutes les contrées environnantes.

Scindé aujourd’hui en deux blocs entre Fokol et Boguel, le dernier ne s'arrête jamais d'obstruer le chemin de la réconciliation en mettant les autorités et le bloc de Fokol dans le même panier.

Connus d'être instigateurs des conflits et pyromanes, le clan des Boguels cherche par tous les moyens à mettre les bâtons dans les roues afin d'enliser Fokol dans le pétrin et de créer un climat de guerre entre les autorités et eux.

Fokol, une entité structurée et très respectueuse n'œuvrant que pour le bienfait du village afin que vienne la réconciliation à la hauteur de ce tiraillement plutôt abject qu'unificateur.

Pour ce "No man's land" où se tenait toutes les activités il y a plus de neufs décennies, cette fausse plainte à relents de haine et de déception ne fait que semer la désillusion et de créer une nouvelle forme querelle intestine entre Fokol et l'administration qui s'était bien abstenue et abstient jusque-là pour qu'aucune division ne se voit léser ou même insatisfaite de son jugement.

Qu'est ce qu'on appelle "un lieu public" ? Qui a droit sur cette place?

Oui, nous avons bel et bien organisé la cérémonie de Mawlid Annabewi dans cet espace public où tout habitant de ce village a le plus absolu droit d'y manifester sa joie dans la plus grande faste.

Qui ne fait pas recours aux laudateurs à la voix suave ?

Qui n'aime pas entendre des belles voix entonner les éloges de notre prophète Muhammad (Psl)?

Une minorité séparatiste et misanthrope à leur tête Ibra Liidel et le professeur-journaliste Djibril Amadou Sy profitant de sa casquette de chroniqueur pour bomber au monde des inepties à l'image de sa personne vectrice de mal et de confusion.

Moussa Ibra Deh