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01-12-2022

09:01

Règlement Passif Humanitaire :  COVIRE  plaide l’unité des rangs

Le Calame - Au cours  de la journée de deuil du 28  novembre qu’il a organisée au PK 7 en souvenir des 28 officiers, soldats et hommes de troupe négro-mauritaniens pendus  par leurs frères d’armes dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990,  dans la base militaire d’Inal, le collectif des victimes de la répression (COVIRE)  a lancé un appel  à l’unité des autres organisations  qui combattent pour  que la vérité soit faite sur ce qui s’est passée des années 1986 -1990.

Une  page noire dans  l’histoire de la Mauritanie. Lors   d’une cérémonie de lecture du Saint Coran pour le repos des âmes des victimes, le secrétaire général du collectif, Abou Sidibé a exprimé la disponibilité de COVIRE à taire les divergences,  à se mobiliser et à  parler le même langage afin de faciliter la tâche au président de la République qui a exprimé sa volonté de trouver avec les organisations représentatives, une solution consensuelle définitive au dossier dit « passif humanitaire ».

Il a brièvement rappelé les actions   et les efforts fournis par son organisation dans la recherche de solution à ce douloureux dossier, depuis 2008/2009. Le président de la République a demandé de nous entendre sur une feuille de route pour parvenir à un règlement consensuel mais mais nos divergences bloquent le processus », regrette, l’ex officier de la gendarmerie Abou Sidibé.

Il faut rappeler qu’après avoir exprimé la volonté de parvenir à une solution définitive et consensuelle au  passif humanitaire, la présidence a invité les organisations représentatives (CCVE et CCRM) à s’entendre sur une feuille de route, base de discussion  avec  un comité interministériel. Mais depuis quelques mois, les choses traînent, au grand plaisir des extrémistes à l’origine des exactions commises contre les négro-mauritaniens.  

COVIRE s’est plaint d’avoir été écarté pendant longtemps des concertations  par les autres collectifs  alors qu’il avait été au cœur du règlement  « contesté »  aujourd’hui, avec l’ancien président Aziz. 

 Mais selon nos confidences, les ponts ne sont pas rompus, et les  divergences seraient sur le point de s’aplanir.  Espérons que cette journée de souvenir des martyrs d’Inal,  des autres casernes militaires et contrées du pays, incitera les uns et les autres à plus de sérénité et à s’entendre sur l’essentiel..  



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