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23-01-2023

05:00

Clôture du projet de lutte contre les VGB à travers la sensibilisation des communautés de réfufiés urbains

L’Association Réinsertion des filles pauvres et non scolarisées (RFPSN) a clôturé le 16 janvier le projet « Contribution à la lutte contre les violences basées sur le genre (VGB) à travers la sensibilisation des communautés de réfufié(es) urbain(es) au niveau de Nouakchott ».

Un projet conjoint entre la GIZ et l’UNHCR s’inscrivant dans le Programme Mondial de « Soutien au UNHCR dans la mise en œuvre du Pacte Mondial sur les réfugiés dans le cadre du lien entre l’Humanitaire, le Développement et la Paix » mandaté par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ).

Le projet, qui est une contribution aux 16 journées de campagne contre les violences basées sur le genre, a permis de former 30 leaders des communautés réfugiées sur les droits humains, la cohésion sociale, le genre mais également les violences basées sur le genre.

L’autre volet du projet concerne la formation de journalistes citoyens qui sont issus des communautés de réfugiés urbains, en majorité des étudiants vivant dans la capitale mauritanienne.

A côté de ces formations, le projet mis en œuvre pour deux mois a donné lieu à des campagnes de sensibilisation sur les violences basées sur le genre (VGB) ciblant les communautés de réfugiés à Nouakchott, installées notamment à Sebkha, Toujounine, Dar-Naim et Tévragh-Zeina.

« On a essayé ensemble de discuter des conséquences néfastes de ces violences. Quand il y’a un danger pour la société, on développe des stratégies et des voies de résolution ou des pistes de prise en charge de cette problématique », explique Balla Touré, coordinateur du projet.

« C’est ainsi que nous parcourons les voies de recours qui existent au niveau local, départemental et régional. Quand il s’agit des villages, des chefs de villages, en villes, des imams de quartiers qui peuvent recevoir les protagonistes, et ici, après avoir écouté les protagonistes, l’imam cherche naturellement toujours une conciliation entre les deux parties,. Quand cela n’est pas possible, l’imam peut les envoyer vers d’autres autorités comme le représentant du MASEF. Une fois que la conciliation est faite, elle est sanctionnée par un procès-verbal qui a une force exécutoire. Là, quand cela n’arrive pas, l’affaire est alors envoyée au tribunal départemental», ajoute M. Touré.

« Il y’a aussi les ONGs. Beaucoup d’ONGs, par exemple à Nouakchott et dans de grandes villes, qui prennent en charge les cas de VBG, Violences Basées sur le Genre. Ici, naturellement, on privilégie la conciliation, mais quand il y’a lieu de prendre en charge au plan psycho-social mais aussi au plan médical la victime, les ONGs sont suffisamment qualifiées pour cela. Il arrive que la victime veuille porter l’affaire devant les tribunaux, les ONGs ont des avocats pour accompagner les victimes », a encore expliqué Balla Touré.

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