Alakhbar - La coordination des syndicats libres des enseignants mauritaniens dans le Hodh Gharbi, « dénonce les pressions qu’exerce la direction régionale de l’éducation nationale sur les enseignants ». Elle les qualifie de « contraires à toutes les lois ».

La coordination a diffusé une déclaration dont Alakhbar a eu copie. Elle y explique que les « pressions » font suite « au droit de grève dont les enseignants ont fait usage". Rappelant que ce droit est garanti par la constitution, elle critique « une campagne systématique visant à influencer les enseignants », à travers divers procédés.

Dans le même texte, la coordination parle « d’intimidation, de pressions psychologiques et tentatives pour mettre la main sur la liste de ses syndiqués ».

Pour la coordination, il s’agit de « pratiques illégales », estimant qu’elles ne feront que renforcer les enseignants dans leur engagement à « défendre leurs droits matériels et moraux », par tous les moyens légitimes. Elle indique d’ailleurs que le taux suivi de la grève est élevé au niveau de la wilaya.

La coordination qui affirme que les autorités administratives « n’ont pas le droit d’interférer avec les libertés syndicales », les appelle à cesser ces pratiques, dans la mesure où les conditions préalables à la grève sont remplies par un ou des syndicats reconnus.