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04-03-2023

22:45

L’affaire des créances de la GBM prennent une tournure judiciaire

Le Quotidien de Nouakchott - L’affaire de dettes contractées par Béchir Moulaye Hassene, Mokhtar Moulaye Hassene et de la société Comatel dont ils sont propriétaires auprès de la GBM filiale bancaire du Groupe BSA contrôlé par Mohamed Bouamatou prennent une tournure judiciaire.

C’est ce qu’a déclaré en substance le collectif des avocats du groupe BSA et de la GBM au cours d’un point de presse animé ce mardi 28 février 2023.

Il s’agit là de « créances qui se sont accumulées et qui sont devenues très problématiques de la part de clients qui font purement et simplement un défaut de payement sur des sommes très importantes pour un marché financier aussi restreint que celui de la Mauritanie, surtout dans un contexte économique complique», explique le collectif.

Les créances cumulées sont chiffrées à environ 2 milliards d’ouguiya ancienne, précisent en outre les avocats.

Selon le collectif d’avocats Moulaye Hassene redevable auprès de la GBM d’environ 1 Milliard MRO et de Mokhtar Moulaye Hassene, qui à travers deux sociétés (SEPA et BATP) est débiteur auprès de la GBM d’environ 460 Millions MRO. Enfin, il s’agit aussi de l’entreprise COMATEL, société familiale, actionnaire de MATTEL et dirigée par Béchir Moulaye Hassene, avec une dette d’environ 500 Millions MRO auprès de la GBM.

Les mises en demeure étant restées lettre morte le collectif entend saisir le tribunal commercial avant d’engager des poursuites au pénal.

Les avocats ont mis l’accent a mis l’accent sur la nécessité d’appliquer et de respecter les normes de transparence dans tous les secteurs de la vie nationale tout en soulignant que soulignant que la situation que vit la GBM par rapport à ses créanciers est dangereuse pour l’économie du pays.

De quoi procède le refus de regeler les créances de la GBM? Selon le collectif, beaucoup de créanciers croyaient que l’ancien président Mohamed Abdel Aziz n’allait pas quitter le pouvoir et que Mohamed Ould Bouamatou n’allait pas revenir au pays. De là, ils auraient, selon lui, cru que la GBM était finie et qu’ils pouvaient se soustraire à leur devoir de rembourser les créances contractées auprès d’elle.





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