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13-03-2023

07:18

Le nouveau Premier ministre chinois fustige la "répression" américaine visant son pays

France24 - "La Chine et les États-Unis peuvent et doivent coopérer", a appelé lundi le nouveau Premier ministre chinois Li Qiang. Lors de sa première conférence de presse depuis sa nomination, il a dénoncé "l'encerclement" et la "répression" de son pays par Washington.

Le nouveau Premier ministre chinois Li Qiang a dénoncé lundi 13 mars "l'encerclement" et la "répression" de son pays par les États-Unis, dans un contexte de tensions exacerbées avec la première puissance mondiale.

"La Chine et les États-Unis peuvent et doivent coopérer. Si nous coopérons, nous pouvons accomplir de grandes choses", a affirmé devant la presse Li Qiang, ajoutant que "l'encerclement et la répression ne sont pas une solution".

Il y a une semaine, le président chinois Xi Jinping avait lui aussi parlé en ces termes des tensions géopolitiques avec Washington, lors d'une session parlementaire à Pékin.

Bataille autour des semi-conducteurs

La Chine et les États-Unis se livrent une féroce bataille pour la fabrication des semi-conducteurs, ces composants électroniques indispensables au fonctionnement des smartphones, des voitures connectées mais aussi d'équipements militaires. Au nom de la sécurité nationale, Washington a multiplié ces derniers mois les sanctions à l'encontre des fabricants de puces chinois.

Les deux puissances s'opposent par ailleurs sur d'autres dossiers – Taïwan, le traitement des musulmans ouïghours, le commerce ou encore Hong Kong.

Sur fond de tensions avec Washington, Xi Jinping a de nouveau souligné lundi la nécessité de renforcer la sécurité nationale. "La sécurité est le fondement du développement, tandis que la stabilité est une condition préalable à la prospérité", a affirmé Xi Jinping à l'occasion de son premier discours depuis sa reconduction vendredi à la tête de la Chine.

"Grande muraille d'acier"

À cette fin, il est nécessaire de "promouvoir pleinement la modernisation de la défense nationale et des forces armées, et de faire de [l'armée] une Grande muraille d'acier qui protège efficacement la souveraineté nationale, la sécurité et les intérêts du développement", a insisté Xi Jinping dans un discours prononcé lors de la clôture de la session annuelle du Parlement.

Le président chinois a par ailleurs fustigé les "forces extérieures" qui s'ingèrent dans le dossier taïwanais. Le pouvoir communiste considère l'île comme une province de la Chine qu'il n'a pas encore réussi à rattacher au reste du territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise (1949).

La Chine désapprouve le rapprochement à l'œuvre ces dernières années entre les autorités taïwanaises et les États-Unis, qui fournissent depuis plusieurs décennies à l'île un soutien militaire face à Pékin.

Avec AFP





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