AMI - Le directeur général de la santé publique, M. Mohamed Mahmoud Ould Ely Mahmoud a affirmé que les services de santé mauritaniens ont pris toutes les mesures qui s’imposent, suite au décès d’un citoyen mauritanien infecté par la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, alors qu’il se soignait dans l’un des pays voisins de la Mauritanie.

Le directeur général de la santé a indiqué, dans une déclaration à l’AMI, que les services de surveillance épidémiologique et d’enquête, ont dès l’annonce du cas, commencé à faire des investigations afin d’identifier les contacts du défunt pour leur assurer un suivi régulièrement.

M. Mohamed Mahmoud Ould Ely Mahmoud, qui a souligné que la situation de ces contacts évolue normalement, a révélé qu’il s’agit du premier cas humain de cette maladie identifié dans notre pays au cours de l’année 2023.

Le directeur général a enfin annoncé l’envoi de missions à l’intérieur du pays afin d’identifier les animaux susceptibles d’être la source de cette maladie pour les traiter et prendre les mesures permettant d’éviter sa propagation.

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) est une maladie courante provoquée par un virus (Nairovirus) de la famille des Bunyaviridés, transmis par les tiques. Il provoque des flambées de fièvre hémorragique virale sévère, avec un taux de létalité de 10 à 40%.

Elle est endémique en Afrique, dans les Balkans, au Moyen-Orient et en Asie, dans les pays en deçà du 50ème degré de latitude nord, limite géographique de la principale espèce vectorielle, une tique.