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Mauritanie: couleurs et saveurs au premier marché hebdomadaire de Nouakchott
Le360 Afrique - Sebkha, commune de la populeuse banlieue sud-ouest de Nouakchott, tient désormais son marché du dimanche. Cette initiative permet de désengorger le premier marché municipal qui étouffe sous le poids du surpeuplement.
Le marché hebdomadaire dit «Souk» ou «Louma» est une activité connue dans les régions de l’Est de la Mauritanie et au Sénégal voisin et représente une véritable innovation pour la capitale.
Ba Ismael, maire de la commune, explique les raisons pour lesquelles ce projet a été initié et qui permet la décentralisation des activités commerciales de la capitale. Un déménagement rendu possible grâce à la construction totalement achevée d’un marché flambant neuf, offrant toutes les commodités, des boutiques et des places réservées aux vendeurs.
Autre avantage et non des moindres, les clients trouvent dans cet espace tout pour faire leurs emplettes: légumes, poissons, habits, cosmétiques, divers objets issus de l’expertise féminine...
Une nouvelle approche de l’organisation de l’activité économique, qui permet également de donner une autre image à une commune traînant la réputation peu flatteuse, de repère de jeunes aux comportements déviants, en rupture avec les pratiques citoyennes et la loi, ajoute l’édile de Sebkha.
Aida Datt, commerçante explique: «L’organisation de ce marché hebdomadaire est une excellente initiative. Nous invitons les populations de toutes les communes de Nouakchott à fréquenter cet endroit, pour en faire un grand marché à l’image du marché SOCIM et des autres marchés de Nouakchott. Nos activités ont besoin de soutien pour bénéficier à toute la communauté».
Fatou Sarr, commerçante, salue l’initiative de la commune visant la décentralisation des activités commerciales et leur transfert vers le marché du dimanche. Par ailleurs, elle magnifie travail de l’édile de Sebkha, qui réforme progressivement l’administration et le visage de la commune depuis son installation aux commandes de la mairie.
Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)