Nouvelles du Jour - La Mauritanie a sélectionné un nageur Camil Ould Douaun 4x recordman national et champion mauritanien, pour être leur porte-drapeau lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Ses records nationaux incluent le 50 libre, le 100 libre, le 50 papillon et le 50 dos.

Le directeur du Comité olympique mauritanien, Abderrahmane Ethmane, a sélectionné Doua pour représenter la Mauritanie aux Jeux olympiques de Paris même si Doua est né à Bordeaux, en France. En 2020, Ethmane expliquait « vouloir donner une vraie dynamique sportive à (la Mauritanie) » et « donner la parole à la nouvelle génération », et jugeait que Doua était parfaitement adaptée à ce poste.

Doua s’est désormais donné pour objectif de « rendre (son) pays fier » et de « mettre la lumière » sur l’athlétisme « en Afrique en général car elle regorge de talents ».

Il espère « promouvoir la natation en Mauritanie autant que possible » et travaille dans ce but sur un grand projet avec la Fédération mauritanienne de natation. Avec son aide, la fédération construit actuellement « une piscine olympique (de taille) afin de faire connaître (la natation) » et qu’il existe des infrastructures pour que ce sport puisse se développer. Il espère qu’en développant le sport et en inspirant la jeunesse du pays, il pourra contribuer au développement physique et mental des nageurs potentiels.

Depuis qu’il a obtenu sa citoyenneté mauritanienne, Doua a représenté la nation aux Championnats du monde aquatiques 2024 à Doha, au Qatar. Là, Doua a concouru au 50 libre (25,93) et au 100 libre (57,80), se classant 89e sur 116 concurrents au 50 et 95e sur 108 concurrents au 100.

La Mauritanie est située sur la côte atlantique de l’Afrique et borde l’Algérie, le Mali et le Sénégal. Bien que le pays ait envoyé des athlètes à tous les Jeux olympiques d’été depuis 1984, il n’a envoyé que deux représentants à chaque Jeux depuis 2000.

Cette année, Doua devrait être le seul représentant de la nation dans tous les sports. En conséquence, il portera leur drapeau.

Par William Dupuy