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Exposition : retour de l’artiste Oumar Ball, à l’Institut Français de Mauritanie – [Maxi-Photoreportage]
Le jeudi 7 mars, l’artiste mauritanien Oumar Ball présentait son exposition, à l’Institut Français de Mauritanie (IFM) qu'il connait bien pour y avoir exposé ses premières créations. Immersion dans l’univers de cet artiste confirmé…
« Dans cette exposition, il évoque son environnement quotidien à Nouakchott et particulièrement son quartier situé entre Basra et Kouva : des animaux domestiques, des oiseaux, des objets du quotidien, des poissons qui attendent d’être grillés, des tongs, une bouilloire, un petit banc, une charrette, scène de la vie ordinaire à Nouakchott », détaille le directeur délégué de l’Institut Français de Mauritanie, Christophe Roussin, dans un mot de bienvenue.
Les œuvres d’Oumar Ball, premier prix de la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou en 2021, sont à découvrir jusqu’au 30 avril, à l’IFM.
« Les animaux d’Oumar Ball semblent plus vivants qu’ils sont comme suturés, recousus, réparés, issus de matière jetées au rebus récupérées pour l’essentiel dans la rue. Le sens de l’observation d’Oumar est tel qu’il fige dans un mouvement naturel le combat de deux chèvres, le vol d’un oiseau, la grâce d’une chèvre qui boit, ou qu’il campe sur ses quatre pattes un âne à l’air mutin », décrit Christophe Roussin.
L’exposition présente une trentaine d’œuvres, entre dessins, peintures et sculptures…
Après cette exposition, on retrouvera Oumar Ball à la 15e édition de la Biennale de Dakar qui aura lieu du 16 mai au 16 juin 2024. Il a été sélectionné, aux côtés de 53 autres artistes du monde entier, pour l’exposition officielle de la plus importante manifestation du genre sur le continent africain, aussi appelée Dak'art.
Il sera le premier artiste mauritanien à figurer dans une sélection officielle de la Biennale de Dakar.
Février dernier, Oumar Ball était à Abidjan, à la galerie LouiSimone Guirandou pour présenter son œuvre "Synthèse", première exposition personnelle du jeune artiste en Côte d'Ivoire.
Par Babacar BAYE NDIAYE
Pour Cridem Culture
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