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Le Calame - Meurtre à Toujounine
La zone périphérique de Toujounine est une des zones de Nouakchott où la criminalité atteint des sommets, notamment à Leegheïla, Mbeyit Achra ou Gazret Chebab. Crimes et délits s’y déroulent jour et nuit.
Deux meurtres par mois y sont en moyenne perpétrés, selon les statistiques de la police. Le Dimanche 25 Mars au quartier Mamy, un cadavre est découvert la nuit par des passants. Il s'agit d'un jeune homme âgé d’environ vingt ans. Baignant dans une mare de sang, il semble avoir été tué à coups de poignard.
Informée sans tarder, la police vient établir son constat et appelle le substitut du procureur pour en faire de même. Puis le cadavre est évacué à la morgue de l'hôpital Cheikh Zayed. Il y est identifié sous le nom de Didi ould Mohamed, inscrit dans les fichiers de la police pour divers antécédents judiciaires.
On pense qu'il aurait été victime d'un règlement de comptes entre bandes rivales. L’enquête ouverte à ce sujet n’a pas permis d’appréhender le moindre suspect à ce jour.
Meurtre aux yeux de tous
Considérée elle aussi en zone à hauts risques, El Mina abrite des milliers d'étrangers dont beaucoup sont réputés délinquants ou criminels. Il y a quelques jours, un homme qui semble dans un état normal se rend chez un réparateur de pneus au quartier Neteg. Il y est reçu par le seul employé occupé à travailler devant l'atelier.
Après un moment passé à palabrer avec lui, voilà le visiteur comme pris d’hystérie. Il se saisit d’un démonte-pneu et commence à en frapper le jeune employé sur la tête. Au second coup, celui-ci tombe, inconscient. Le forcené continue alors à lui fracasser le crâne jusqu’à ce que mort s’en suive.
La terrible scène a été filmée dans un téléphone par quelqu’un situé sur une terrasse au-dessus. Des badauds se rassemble sur le trottoir d'en face et l’assassin menace tout celui qui veut approcher.
On appelle la police et un véhicule du commissariat El Mina 1 arrive. Des agents en descendent alors que l’enragé se remet à frapper le cadavre aux jambes et aux bras mais les policiers finissent par l’immobiliser et le menotter.
Une fois au commissariat, on comprend qu'il s'agit d'un aliéné mental qui était en traitement à l'hôpital psychiatrique. Un constat confirmé par ses parents qui ont présenté son dossier médical.
L’adolescente disparue puis retrouvée
Âgée de quinze ans, E.A.A.B. habite à Dar Naïm. Comme la plupart des jeunes de son âge, elle se rend quotidiennement à son école un peu éloignée de chez elle. Mais, au début de la semaine dernière, elle n'est pas rentrée chez elle à la fin des cours.
Sa famille, ses proches et ses voisins l'ont recherchée partout en vain. Puis la voici, deux jours plus tard, soudainement revenue au logis, affirmant qu'un garde habitant au quartier l'a séquestrée chez lui durant tout ce temps.
Les parents portent alors plainte auprès du commissariat spécial des mineurs de Nouakchott-Nord qui transfère aussitôt le dossier à la brigade de gendarmerie de Dar Naïm.
Interrogé, le garde y a déclaré que l’adolescente s’est rendue chez lui de plein gré. La famille de celle-ci a préféré retirer sa plainte avant que l’affaire ne parvienne au Parquet et que surgissent d’éventuelles fâcheuses conséquences pour leur enfant.
Mosy