Le360afrique - Bien que classée parmi les pays à très faible risque, la Mauritanie ne néglige pas la menace de la variole du singe et se prépare activement.

À l’instar de tous les pays du monde, la Mauritanie se conforme à la déclaration de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) classant la variole du singe (Monkeypox) au rang d’urgence de santé publique. Cela oblige tous les pays, même ceux qui ne sont pas directement concernés par la pathologie, à prendre des mesures selon le Directeur Général de la Santé Publique (DGSP), Mohamed Mahmoud Ely Mohamed.

La Mauritanie est classée dans la quatrième zone, celle des pays à très faible risque. Cependant, malgré ce statut, la vigilance reste de mise.

Dans ce cadre, la stratégie de lutte contre cette maladie bénéficie de l’expérience acquise lors du combat contre la pandémie de Covid-19. Cela grâce à une alerte permanente matérialisée par la création du Centre National des Opérations d’Urgence de Santé Publique (CNOSP) doté de tous les moyens sanitaires, logistiques et en ressources humaines.

Toutes les formations sanitaires ont été mobilisées, tenant compte de la mobilité des populations qui voyagent partout. Il a été demandé aux responsables de toutes les formations de relever tous les cas d’éruption cutanée pour des examens plus approfondis.

Ce haut responsable décrit ensuite les caractéristiques de la variole du singe, maladie infectieuse émergente transmise par un virus provenant d’animaux infectés. Elle se manifeste par de la fièvre, des douleurs et des éruptions de boutons au visage et sur d’autres parties du corps.

Le Directeur Général de la Santé Publique dément par ailleurs des rumeurs relatives à la découverte de cas dans un hôpital de Nouakchott. Il invite les populations à la prudence lors de la diffusion d’informations relatives à la santé, dont les services officiels restent la seule source fiable.

Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)