Les Traces de l'Info - Le groupe des femmes nommé « YELLITAARE REWBI BOGGE » regroupées au sein d’un collectif, a organisé ce mardi 3 septembre 2024 à 10 heures, une marche suivie d’un sit-in devant le Centre hospitalier de Boghé pour protester contre le départ du gynécologue, le Dr Mokhtar mais aussi pour exprimer leur désarroi face « au climat délétère qui règne dans cet établissement depuis des mois ».

Dans une déclaration rendue publique à cette occasion, les femmes de Boghé dénoncent par ailleurs « certains agissements malsains de la direction de l’hôpital dont notamment la révocation d’une partie du personnel d’appui (garçons et filles de salles), les malentendus récurrents avec son personnel, la dilapidation systématique du matériel de l’hôpital ou son détournement à d’autres fins ».

A l’issue du sit-in, le directeur du Centre hospitalier, le Dr Cheikh Bamba a accepté de recevoir les manifestantes par le biais de 4 représentantes pour écouter leurs doléances et y apporter ses réponses.

Il a rejeté en bloc toutes les accusations portées contre lui : « Depuis mon arrivée, le fonctionnement de l’hôpital de Boghé s’est beaucoup amélioré » a-t-il martelé en ajoutant, contrairement aux allégations portées contre lui, que c’est grâce à lui que certains équipements sont disponibles tels que la radiographie.

Poursuivant, le directeur a rappelé que son établissement dispose d’un groupe électrogène, d’une centrale d’oxygène et d’un laboratoire bien équipé à telle enseigne qu’il reçoit des malades venus d’autres mouqata’a voire d’autres régions. En réaction aux plaintes des riverains.

De l’hôpital concernant l’incinération des déchets, il a indiqué que 90% des déchets de l’hôpital sont ramassés par la Mairie et les 10% restants sont brûlés dans la structure sanitaire sur instruction du ministère rappelant à cet effet qu’un incinérateur sera mis à la disposition de l’hôpital dans deux mois.

« Je veille quotidiennement sur le bon fonctionnement du travail », a-t-il encore précisé pour prouver sa bonne foi.

Quant au départ annoncé du gynécologue, le directeur a d’abord rappelé que les affectations du personnel de santé ne relèvent pas de ses compétences avant d’assurer que jusqu’à ce jour ce médecin est toujours en service à l’hôpital de Boghé.

Diop Mohamadou et Dia Abdoulaye

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