La Dépêche - Pour mener à bon port sa politique d’autonomisation de la jeunesse, le gouvernement mauritanien escompte un accompagnement des nations-unies. Une rencontre a réuni à cette fin le ministre de l’économie et des finances, Sid’Ahmed Ould Bouh, et F. Pualiier, sous-secrétaire général aux affaires de la jeunesse de l’ONU.

Le ministre de l’économie et des finances, Sid’Ahmed Ould Bouh, a plaidé lundi, lors d’une réunion en marge du sommet du Futur, auprès du sous-secrétaire général des NU, Felipe Paullier, pour un appui de l’organisation internationale en vue d’une meilleure l’autonomisation des jeunes dans son pays où les ¾ de la population ont de 35 ans.

Le ministre qui a inscrit l’intérêt à l’autonomisation des jeunes dans l’action du président Ghazouani a encore rappelé « la nécessité de concevoir et de mettre en œuvre les initiatives indispensables pour exploiter le dividende démographique à travers l’autonomisation des jeunes ».

Le ministre mauritanien a dit fonder beaucoup d’espoirs dans « l’expertise technique de l’ONU dans l’élaboration des politiques et stratégies » en vue d’accompagner les efforts d’innovation et de formation à travers notamment « l’accès à des financements concessionnels, et la promotion de technologies nouvelles adaptées » pour répondre aux aspirations de la jeunesse.

Des requêtes qui semblent être tombées dans les oreilles réceptives du sous-secrétaire général des NU, Felipe Paullier qui a promis d’apporter le concours de l’organisation aux efforts de la Mauritanie en matière d’autonomisation des jeunes.

Pour concrétiser cet apport, F. Paullier, pour qui il serait essentiel d’harmoniser les interventions des agences des NU sur cette question, devrait se rendre prochainement en Mauritanie à l’invitation du gouvernement mauritanien.

La Mauritanie, rappelle-t-on, a créé un ministère dédié à l’autonomisation des jeunes qui recueille actuellement, dans une approche participative, leurs propositions mieux cerner les problématiques dans ce domaine.