Cridem

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27-10-2024

09:18

A propos du concours de la Faculté des sciences juridiques et économiques de l’Université de Nouakchott

Pour rappel, le recrutement pour ce concours, confié à la Commission nationale de concours, est entaché de graves irrégularités.

Le concours, censé pourvoir 100 postes dans des établissements d’enseignement supérieur, a été ouvert en décembre 2023 et suspendu suite à des dysfonctionnements manifestes. Plus choquant encore, une manœuvre délibérée semble orchestrée pour exclure des candidats qualifiés au profit de la Faculté des sciences juridiques et économiques de l’Université de Nouakchott.

Des candidats francophones, ayant postulé aux postes en Droit public et respecté toutes les exigences en français et évalués selon grille scientifique et déclarés admissibles aux entretiens, se retrouvent brutalement confrontés à un changement de langue pour les entretiens, qui se dérouleront désormais en arabe.

Cette exigence, imposée de manière arbitraire et non précisée dans l’appel à candidatures, met de fait ces candidats dans une situation d’injustice totale. Il est inacceptable qu’on utilise des critères de langue, qui n’étaient pas spécifiés, pour favoriser certains candidats et en exclure d’autres.

Ce stratagème flagrant de discrimination ethnique et raciale vise à manipuler le processus de sélection et bafoue l’égalité des chances, en détournant un concours public en faveur de pratiques partiales et inéquitables.

Khally Diallo

Le député du Peuple





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