Défendre le dossier "Samba Gelaajo Jeegi Bah comme patrimoine immortel", c'est une bonne chose que nous saluons à juste titre mais ce que vous faites au quotidien dans cette "Cisjordanie" (la vallée d'occupation) nous empêche de croire en votre sincérité d'autant que dans la délégation officielle aucune silhouette d'un négro-mauritanien, aucun Foutanké et encore moins aucun Djeolois du village natal de Dono Kummba Joorngal !

Espérons que ce "dossier" n'est pas juste un simple fond de commerce de nos marchands d'illusions qui n'ont jamais cru à la diversité culturelle et à l'histoire réelle de la Mauritanie depuis le Ghana, le Tekrour, le Mali aux plus récents royaumes et empires du Fouta et du Waalo!

Il est temps de reécrire la vraie histoire du pays qui n'était pas terra ex nihilo avant l'arrivée des arabes bani Hassan ! N'est ce pas le sage Mandela qui nous disait : "Faire pour nous sans nous, c'est faire contre Nous!"

Reconnaître Samba dogataa c'est bien mais reconnaître les petits fils de Samba comme des citoyens à part entière avec tous leurs Droits c'est mieux. Parler de Samba sans les descendants de Samba c'est comme danser de la Samba loin du carnaval de Rio, sans sa fibre solaire et tonique et les dignes héritiers des anciens geôliers des favelas de Salvador de Bahia.

Demain il fera jour et la lutte continue !