La Conférence sur l’Éducation à Nouakchott, une opportunité pour établir des systèmes éducatifs efficaces, d'après la Ministre de l'Education nationale.

La ministre de l’Éducation, Mme Hoda Mint Baba, a déclaré que la conférence continentale sur l’éducation, accueillie par la capitale Nouakchott, représente une occasion d’approfondir les discussions et la réflexion sur les exigences nécessaires à la mise en place de systèmes éducatifs efficaces, “à travers une évaluation objective de la réalité de nos systèmes, l’échange d’expériences réussies, l’exploration de moyens pour assurer un financement durable de l’éducation, la réforme des programmes scolaires et la professionnalisation des enseignants”.

Les propos de la ministre ont été tenus ce lundi, lors de l’ouverture de cette conférence qui réunit des ministres de différents pays africains.

“Un carrefour d’idées et d’échanges d’expériences”

La ministre a souligné que la conférence vise à favoriser le partage des idées et des expériences, et à présenter les avancées pratiques susceptibles d’accélérer le développement des sciences et de la recherche sur le continent africain.

Elle a ajouté que parmi les objectifs de la conférence figurent :

• L’étude des mécanismes d’utilisation optimale des ressources humaines et matérielles.

• L’évaluation efficace des résultats d’apprentissage.

• L’intégration des technologies numériques dans l’éducation.

• La promotion de l’égalité des chances.

• Le développement des compétences du 21ᵉ siècle.

• L’éducation technique et professionnelle.

• La promotion de l’enseignement des sciences et de la technologie.

• La gouvernance des systèmes éducatifs, afin de garantir un avenir éducatif et scientifique où chaque Africain, quel que soit son âge, jouira de son droit à un apprentissage tout au long de la vie.

Ambition d’améliorer le niveau de l’éducation en Afrique

Mme Mint Baba a ajouté que le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani aspire à ce que l’éducation en Afrique soit en adéquation avec les richesses naturelles du continent, tout en préservant son identité et en préparant ses enfants à relever les défis du 21ᵉ siècle, face à la mondialisation et ses crises, en augmentant leur capacité d’innovation et d’adaptation.

La ministre a expliqué que la vision du président “ne se limite pas à garantir que nos systèmes éducatifs offrent l’éducation comme un droit fondamental, mais qu’ils remplissent également leur mission de façonner les valeurs, compétences et capacités qui permettent à nos générations d’acquérir la citoyenneté mondiale et de participer activement à la vie publique”.

Elle a affirmé que cela “ne sera réalisable qu’en renforçant les capacités humaines et institutionnelles, et en concevant des politiques éducatives capables de répondre aux spécificités de chaque pays afin d’atteindre les Objectifs du Millénaire, dans une vision commune de développement humain durable et inclusif”.

À propos de la conférence :

La conférence continentale sur l’éducation, organisée sous le thème :

“Une Afrique instruite et qualifiée pour le 21ᵉ siècle : Établir des systèmes éducatifs solides pour améliorer la qualité, l’adéquation et l’accès à un apprentissage inclusif tout au long de la vie en Afrique”, réunit des ministres de l’éducation de plusieurs pays africains et se poursuivra jusqu’au 11 de ce mois.

La deuxième journée de la conférence verra la participation de chefs d’État, notamment le président algérien et le président rwandais Paul Kagame, ainsi que de nombreux ministres africains.

La conférence est organisée en partenariat entre le gouvernement mauritanien, la Commission de l’Union Africaine et l’UNICEF (Organisation des Nations Unies pour l’enfance).

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