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Le syndicat de l’enseignement public décidé à poursuivre sa lutte jusqu’à satisfaction de ses revendications
SAHARA MEDIAS - Le Syndicat national de l’enseignement public s’est engagé à poursuivre son combat afin de faire aboutir ses revendications, à savoir les augmentations salariales, les primes, le logement et le règlement de toutes les doléances.
Le syndicat a déclaré dans un communiqué qu’il « est convenu avec les syndicats de l’enseignement fondamental et secondaire sur une méthodologie de lutte qui comprend des sit-in et des grèves d’enseignants pendant trois jours consécutifs », ajoutant que « les membres du secteur ont souscrit à ces activités d’une manière sans précédent ».
Fin novembre, les syndicats de l’enseignement fondamental et secondaire ont entamé une grève pédagogique de trois jours, accompagnée de manifestations, dans la capitale Nouakchott et dans les wilayas de l’intérieur.
Dans son communiqué rendu public mercredi, le syndicat national a déclaré qu’il rejetait l’idée d’un fonds de logement construit sur les ruines du « projet Dari », appelant le gouvernement à « adopter une politique de logement urgente et rationnelle qui tienne compte des conditions difficiles des membres du secteur », selon le communiqué.
Le syndicat a également appelé le ministère à signer le procès-verbal final des discussions bilatérales « afin de prouver son sérieux et sa sincérité », soulignant son refus de participer aux commissions du ministère de l’Education et de la réforme du système éducatif en raison de « l’expérience des commissions précédentes », selon ses termes.
Dans une interview accordée à Sahara 24, Mohamed Sidi Zarrouk, conseiller chargé des relations avec les syndicats et les associations de parents d’élèves au ministère de l’Education et de la Réforme de l’enseignement, a déclaré que le ministère n’est pas « responsable du retard de l’accord conclu avec les syndicats ».
Il a ajouté que le dialogue du ministère « avec les représentants syndicaux a porté sur la signature d’un accord que certains représentants se sont abstenus de signer au motif qu’ils n’étaient pas habilités », notant que « le ministère reste ouvert à la discussion avec les syndicats et qu’il était prêt au dialogue ».