Cridem

Lancer l'impression
12-12-2024

16:02

Nouakchott-16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes : une opportunité pour dire « pas d’excuse au viol »

FUTURE AFRIQUE - C'est au centre de santé Salam Diam, de Dar-Naim dans la wilaya de Nouakchott-Nord, que le Réseau droit des femmes mauritaniennes à visions croisées a organisé, lundi 09 décembre 2024, une séance de sensibilisation dans le cadre de la célébration des 16 jours d'activisme contre les violences basées sur le genre. Le thème retenu par le Réseau durant ces 16 jours d’activisme est : « Pas d’excuse de viol ».

A cette occasion, la directrice du centre, Mme Fatimata Oumar Diop, a indiqué devant le personnel de santé, des dizaines de femmes et de filles venues de divers horizons, que les 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre sont une opportunité pour un appel à l’action, en vue d’accroître la sensibilisation.

« La campagne est une opportunité d’un appel à l’action pour accroître la sensibilisation et galvaniser le plaidoyer, les efforts et partager les connaissances et les idées pour mettre fin une fois pour toutes aux violences faites aux femmes et aux filles », a-t-elle fait savoir.

Prenant la parole, la présidente du Réseau droit des femmes mauritaniennes à visions croisées, Mme Aziza Meslim, a affirmé que « La lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles est une responsabilité collective. Chaque citoyen, chaque communauté, chaque institution doit jouer son rôle », insiste-t-elle.

Elle a profité de cette rencontre pour déplorer le cas de violence contre des femmes et des filles enregistré ces dernières semaines à Dar-Naim dans la capitale.

Pour la secrétaire générale du Réseau, Mme Fatimetou Mohamed Saleck, « cette campagne doit être un engagement continu, transformant les 16 jours d’activisme en une campagne de vigilance et de solidarité ».

Selon la SG dudit réseau, les principaux types de VBG sont entre autres, le viol, l’agression sexuelle, l’agression physique, le mariage forcé, le déni de ressources, d’opportunité et de service, la maltraitance psychologique et émotionnelle.

Les dispositifs de dénonciation et de prise en charge des VGB doivent être pris en considération. « Pas d’excuse au viol et à toute forme de violence », martèle Mint Mohamed Saleck.

Poursuivant que les femmes ne doivent plus se taire devant les cas de violences. Il est important de dire que « tous les activistes doivent être tous solidaires pour mettre fin aux violences à l’égard des femmes et des filles », dit-elle.

Et la SG d’ajouter que, cette campagne vise à inviter tout le monde à être un militant dans la prévention de la VBG en prenant publiquement position, en portant la couleur orange, à mobiliser tous les partenaires et parties prenantes pour qu’ils s’engagent dans l’activisme pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles et pour résister au recul des droits des femmes et pourquoi pas mettre fin à la violence contre les femmes et les filles dans toute leur diversité, etc.

Toutes les participantes ont appelé à un engagement collectif pour atteindre l’objectif « Zéro violence faite aux femmes et aux filles ».

Seize jours d’activisme contre la violence basée sur le genre est une campagne annuelle qui commence le 25 novembre et se poursuit jusqu’au 10 décembre.

Par Aboubakrine SIDI





Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


 


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence www.cridem.org