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16-12-2024

21:15

16 jours d'activisme contre les VBG, ASFED dénonce la recrudescence des viols

FUTURE AFRIQUE ///

Durant les 16 jours d’activisme une recrudescence de violences faites aux femmes et aux filles a été enregistrée dans des quartiers de Nouakchott. L’ONG Assistance aux Femmes et Enfants en difficulté (ASFED), évoque des cas de violences et de viols qui ont secoué la capitale mauritanienne.

Parmi ces cas, une étudiante à l’université de Nouakchott a été violée par trois jeunes garçons dans le domicile de sa famille à Dar-Naim, une enfant de 5 ans, élève dans une Mahadra à Tevrag-Zeina est victime de viol, à Dar El Beidha un quartier de la banlieue de Nouakchott, une gamine a été elle aussi violée par l’ami de son père.

Et, à N’Diourbel un quartier de Rosso, une jeune femme et sa mère ont été grièvement agressées à coups de couteau par un jeune homme dans une tentative de viol. Le fils de cette famille venu secourir sa mère et sa sœur a été poignardé par l’agresseur avant qu’il ne prenne la fuite.

Face à ces actes de violences faites aux femmes et aux filles, ASFED continue à demander que justice soit rendue aux victimes. Elle lance un appel aux autorités publiques de mettre fin à toute forme de violence à l’égard des femmes et des filles.

« Cette quinzaine qui débute chaque année le 25 novembre et prend fin le 10 décembre, date de la célébration de la Journée internationale des droits de l’Homme, est l’occasion d’inviter toutes et tous à faire le point sur ces violences faites aux femmes, à prendre des actions pour y mettre fin ».

Elle a rappelé que « La violence à l’égard des femmes et des filles reste la violation des droits humains la plus répandue et la plus pressante qui soit ».

Afin d’alerter sur les VBG à Nouakchott et ailleurs, ASFED s’est orangée durant les 16 jours d’activisme, pour l'élimination de la violence à l’égard femmes.

D’emblée, elle a participé à des marches et des activités de sensibilisation à la question des violences faites aux femmes afin que « ça cesse et la honte change de camp ».

Face à ce fléau de nombreuses manifestations auxquelles ont pris part des femmes et des jeunes ont été organisées à Nouakchott et à l’intérieur du pays.

Parmi les recommandations de l’ONG ASFED on compte l’adoption de la loi criminalisant les violences faites aux femmes et aux filles, l’application effective des textes allant dans ce sens.

Communication ASFED





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