Sahara Médias -- Il était 17 heures, heure locale et la circulation sur l’axe « Madrid » et le rond-point « 24 » était fortement encombrée, un calvaire quotidien pour les automobilistes et les habitants du sud-est de la capitale.

La police routière semble débordée, incapable d’organiser la circulation face aux longues files de voitures, de tuk-tuks et de bus bloqués.

Tout le monde se plaint et les altercations entre conducteurs sont monnaie courante, chacun estimant avoir la priorité de passage, une situation décrite par l’un d’eux comme « un égoïsme ambiant ».

Depuis des semaines, cet axe connaît d’importants embouteillages, alors que les autorités lançaient des travaux de modernisation des infrastructures dans le cadre d’un plan gouvernemental appelé « Projet Mobilité Nouakchott 2026 », pour un coût estimé à 48 milliards de d’anciennes ouguiyas.