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31-12-2024

09:43

Le nouveau dirigeant syrien reçoit le chef de la diplomatie ukrainienne

FRANCE24 ///

Le chef de la diplomatie ukrainienne s'est entretenu, lundi, à Damas, avec le nouveau dirigeant syrien qui a évincé Bachar al-Assad. La chute de ce dernier a constitué un coup dur pour Moscou, qui était, avec l'Iran, le principal allié de l'ex-président.

"Le dirigeant de la nouvelle administration Ahmad al-Chareh s'entretient avec une délégation ukrainienne de haut rang dirigée par le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga", a indiqué Sana.

La chute d'Assad le 8 décembre a constitué un sérieux revers pour la Russie, en guerre contre l'Ukraine depuis 2022 et qui maintient des bases militaires en Syrie.

Vendredi, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé que son pays avait envoyé à Damas son premier chargement d'aide alimentaire de 500 tonnes de farine de blé. Même en guerre, l'Ukraine, l'un des plus grands producteurs mondiaux de céréales, conserve d'immenses capacités de production.

À l'issue d'une offensive de onze jours, une coalition rebelle dominée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Cham (HTC) a renversé le pouvoir de Bachar al-Assad, qui s'est réfugié en Russie.

"Intérêts stratégiques profonds" avec Moscou

Cette chute a constitué un coup dur pour Moscou, qui était, avec l'Iran, le principal allié de l'ex-président syrien et intervenait militairement en Syrie depuis 2015.

Dimanche, Ahmad al-Chareh a salué les "intérêts stratégiques profonds" entre la Syrie et la Russie, lors d'une interview avec la chaîne Al-Arabiya durant laquelle il a souligné son souhait de préserver cette relation.

"La Russie est un pays important (...) Il existe des intérêts stratégiques profonds entre la Russie et la Syrie", a-t-il affirmé, précisant que "tout l'armement syrien est d'origine russe et de nombreuses centrales électriques sont gérées par des experts russes".

"Nous ne voulons pas que la Russie quitte la Syrie de la manière dont certains le souhaiteraient", a-t-il ajouté. Depuis le 8 décembre, de nombreuses délégations de pays arabes et occidentaux continuent de se succéder à Damas.

Avec AFP





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