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Mauritanie : le parti HATEM solidaire de l’Arabie Saoudite « face à l’attaque médiatique féroce des partis sionistes »
Sahara Médias -- Le parti mauritanien de l’Union et du Changement (Hatem) a annoncé lundi son soutien total au Royaume d’Arabie Saoudite face à ce qu’il a décrit comme une « attaque médiatique féroce » de la part des partis sionistes, avec en toile de fond le rejet par Riyad des plans de déplacement des Palestiniens.
La déclaration du parti indique que l’attaque, menée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, s’inscrit dans le cadre de l’escalade des pressions exercées sur les pays arabes pour l’abandon de la cause palestinienne.
Le communiqué souligne que « les concessions incitent l’ennemi à exiger davantage », notant qu’Israël est sorti « vaincu » après les événements de l’opération « déluge d’Al-Aqsa », qui ont révélé sa faiblesse face à la volonté des peuples arabes.
Le parti mauritanien, connu pour ses tendances nasséristes, a appelé les pays arabes à rejeter la normalisation avec Israël sous toutes ses formes, exprimant son soutien à la position de l’Arabie saoudite qui rejette les projets de déplacement des populations palestiniennes.
Il a également appelé à une « position arabe globale » pour faire face aux tentatives de liquidation de la cause palestinienne, soulignant que l’Arabie saoudite est qualifiée pour jouer un rôle stratégique dans la défense des droits arabes.
La déclaration souligne que la cohésion entre les régimes arabes et les aspirations de leurs peuples est la meilleure garantie pour faire face aux projets colonialistes, ajoutant que l’Arabie saoudite possède les capacités nécessaires pour renforcer cette cohésion.
Cette déclaration intervient à un moment où la région connaît une escalade des tensions sur l’avenir de la cause palestinienne, la dernière en date étant la déclaration du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, jeudi, selon laquelle un État palestinien pourrait être établi en Arabie saoudite.
Les déclarations du premier ministre israélien ont suscité des réactions officielles et populaires dans le monde arabe, et le ministère saoudien des affaires étrangères a réagi par une déclaration dimanche matin, soulignant son rejet catégorique de cette absurde proposition.
Dans ce contexte, il convient de mentionner une déclaration faite par le président américain Donald Trump dimanche soir, qui a également suscité la controverse, lorsqu’il a annoncé (alors qu’il se rendait à la Nouvelle-Orléans pour assister au Super Bowl, à bord d’Air Force One) Il a réitéré son projet de prise de contrôle de Gaza par les États-Unis et l’expulsion des Palestiniens, affirmant qu’il était « déterminé à acheter et à posséder Gaza » et à s’assurer que le Hamas n’y revienne pas.