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14-02-2025

09:49

Suite à des menaces et propos injurieux, une enseignante porte plainte contre une parente de l’une de ses élèves

Future Afrique - Une enseignante de l’école Amadou Moctar Sakho, établissement public (Basra-Sebkha) a porté plainte au commissariat de police de Sebkha 3 contre une parente de l’une de ses élèves, suite à des menaces et propos injurieux, a-t-on appris.

En furie, suite au renvoi de sa sœur pour non port de l’uniforme scolaire et des propos désobligeants que l'élève a tenu contre son enseignante, la dame s’est emportée et a déversé sa grosse colère contre le personnel enseignant, en premier lieu la maîtresse de sa petite sœur et la directrice de l’école, raconte l’institutrice.

La directrice avait exigé de l’élève renvoyée à présenter ses excuses à l’enseignante pour pouvoir réintégrer sa classe. Elle refusa d’obtempérer aidée en cela par sa grande sœur. Face à cette attitude, la directrice décida séance tenante de remettre à la parente de l’élève et non moins grande sœur le dossier scolaire.

Elle ne se fera pas prier intimant à la directrice de lui remettre encore le dossier de la sœur de l’élève renvoyée. Elle quitte l’école, avec ses deux sœurs, non sans proférer des menaces et remettre en cause la qualité de l’enseignement de l’établissement.

L’enseignante craint des représailles et estime que sa sécurité et celle de tous les enseignants au sein de cet établissement, situé dans la périphérie de Sebkha, non loin de la route du port, est menacée.

A l'image de tous les établissements, l'école Amadou Moctar Sacko, a décidé d’appliquer à la lettre les recommandations gouvernementales pour le port obligatoire de l’uniforme.

La directrice de l’école avait instruit à tout le personnel de l’établissement le renvoi des élèves non vêtus de l’uniforme conformément aux directives des autorités de l'éducation nationale.

Selon le personnel enseignant de l’école, ce genre d’incident est très récurrent dans cette zone dense, où, sévit la pauvreté et les violences juvéniles. D’ailleurs, c’est le troisième incident du genre dans cet établissement, depuis le début de l’année scolaire 2024-2025.

A noter que ces genres d'actes suscitent l'indignation générale parmi les enseignants. Et, certains affirment qu'ils "n'accepteront en aucun cas qu'un enseignant soit violenté dans l'exercice de ses fonctions, par qui que ce soit".

Par N.F





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