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Kiffa : Lancement officiel du programme africain de gestion intégrée des risques climatiques en Mauritanie (AICRM)
Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, M. Memma Ould Beibatta, a présidé lundi matin, à Kiffa, aux côtés de la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mme Massouda Mint Baham, la cérémonie de lancement officiel du Programme africain de gestion intégrée des risques climatiques en Mauritanie (AICRM).
Dans son discours, le ministre a souligné que ce nouveau programme incarne l’espoir et traduit une volonté collective de bâtir un avenir meilleur pour les communautés rurales. Il a précisé qu’il s’inscrit dans la droite ligne des orientations du Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui a fait de la résilience des populations vulnérables face aux changements climatiques une priorité de son action.
Le coordinateur national des projets du FIDA en Mauritanie, M. Ahmed Ould Amar, a pour sa part déclaré que le lancement de ce programme marque une nouvelle étape dans le renforcement du portefeuille de projets mis en œuvre en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
Il a rappelé que ce portefeuille comprend déjà les projets PROGRES (gestion durable des ressources naturelles, équipement communal et structuration des producteurs ruraux) et SD3C (programme régional du Sahel face à la COVID-19, aux crises et au changement climatique).
M. Marcelin Norvilus, Directeur-pays du Fonds international de développement agricole (FIDA) pour la Mauritanie, est également intervenu à cette occasion. Il a rappelé l’historique de l’engagement du FIDA en Mauritanie et salué l’implication constante des autorités mauritaniennes dans la mise en œuvre des projets, tout en renouvelant l’engagement du FIDA à accompagner durablement le pays dans ses efforts de développement.
Le portefeuille de projets en cours entre la Mauritanie et le FIDA s’élève aujourd’hui à 100 millions de dollars.
La cérémonie de lancement a réuni des représentants du Programme alimentaire mondial (PAM), de la Banque africaine de développement (BAD), du Groupe africain pour la gestion des risques (ARC), ainsi que des autorités administratives, sécuritaires, des élus locaux et de nombreux bénéficiaires issus des zones d’intervention.
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