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05-06-2025

16:46

Au Mali, une attaque contre un poste de sécurité de l’armée dans le sud du pays

Le Monde Afrique -- Cet assaut intervient après celui mené contre le camp militaire de Boulkessi dimanche 1er juin, dans le Centre, et celui à Tombouctou lundi, dans le Nord.

Des hommes armés ont attaqué un poste de sécurité de l’armée dans le sud du Mali, a appris l’Agence France-Presse (AFP) jeudi 5 juin de sources militaire et locales, dans un contexte d’assauts djihadistes répétés contre plusieurs positions militaires ces derniers jours.

L’attaque a visé le poste de sécurité de Mahou, dans la région de Sikasso, où « des dispositions sont déjà engagées pour des renforts terrestres et aériens », a indiqué l’armée dans un communiqué sur les réseaux sociaux, sans plus de détails.

L’assaut a été mené par « des djihadistes fortement armés [qui] ont pris le contrôle du camp » alors que « les militaires se sont repliés », a précisé à l’AFP un élu local. Un enseignant dans la zone a confirmé l’attaque menée, selon lui, par « plus de 50 djihadistes ». L’armée « s’est repliée.

Les djihadistes ont pris des armes dans le camp. Il y a des victimes mais, pour le moment, on ne sait pas », a-t-il ajouté. Il n’était pas possible dans l’immédiat de vérifier ces informations auprès de l’armée.

Cette attaque à Mahou survient après celle menée dimanche contre le camp de Boulkessi, l’un des principaux de l’armée dans le centre du Mali. Elle a fait « 30 morts » et des soldats « portés disparus », selon une source sécuritaire. Deux autres sources militaires et locales ont indiqué à l’AFP un bilan plus élevé.

Lundi, un autre camp de l’armée malienne a été attaqué à Tombouctou (nord) par des « terroristes ». L’état-major malien a indiqué y avoir « déjoué une tentative d’infiltration » et avoir « neutralisé » une douzaine d’assaillants, sans préciser s’il y avait d’autres victimes

Le Mali est en proie depuis 2012 aux violences de groupes djihadistes affiliés à Al-Qaida et au groupe Etat islamique (EI), et de gangs communautaires. En 2012, Tombouctou avait vécu plusieurs mois sous le joug des islamistes.

Le Monde avec AFP



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